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Les pires aliments à ramener au bureau, du plus odorant au plus clivant

Au bureau, trouver un truc potable à bouffer à la pause est souvent une putain de gageure, un champ de mine permanent qui se finit généralement par un mail global de type : « Objet : odeur / Destinataire : tout le monde. Ce message pour vous dire que la personne qui a fait réchauffer sa soupe à l’oignon au micro-ondes est priée de modifier ses habitudes alimentaires ».

Les comportements varient mais il y a déjà plusieurs plats qu’on peut définitivement classer dans la liste des choses à ne pas manger à côté de ses collègues – sous peine de passer pour une espèce d’asocial – comme les œufs mayo, la choucroute ou la raclette. Pourtant, une multitude de questions restent en suspens. Doit-on aussi bannir les poissons ou les salades riz-avocat-thon ? Peut-on dévorer un chili con carne alors que l’on mange avec un individu de type végétarien ?

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Une nouvelle étude lancée par Ambius, société spécialisée dans le paysagisme d’intérieur – parce qu’il n’y a visiblement rien de moins fengshui que des collègues de travail mâchant de la bouffe dans l’open space – s’immerge dans le quotidien très précaire des salariés qui mangent au taf. Ces millions de travailleurs obligés de bouffer sur leur plan de travail – en France, une enquête de Malakoff Médéric faisait état de ce chiffre : 27 % de salariés ayant pris l’habitude d’emporter au travail le déjeuner qu’ils ont préparé chez eux

1 000 salariés britanniques ont répondu à l’enquête réalisée par Ambius. Conclusion, 2/3 des sondés sont contraints de finir leur pasta al bureau devant un écran d’ordinateur la plupart des jours que Dieu fait. Un chiffre qui paraît énorme en France, où les habitudes sont un peu différentes – le Figaro publiait il y a quelques mois une étude de l’Ifop qui montrait qu’on prenait en moyenne 1 h 12 pour déjeuner et 84 % du temps avec nos collègues contre 48 minutes et 58 % chez les Anglais

Mais que mangent ces gens qui tapent sur un clavier d’une main en ayant la bouche pleine ? Rien de trop répugnant, on l’espère. L’étude d’Ambius conclut que plus de la moitié des personnes interrogées considèrent la nourriture qui schlingue comme une hérésie. Ils collent une étiquette « asocial » à leurs collègues qui en mangent.

Parmi les ingrédients à éviter, on trouve donc le maquereau, les sardines, le fromage et les œufs. Dites adieu à la petite salade niçoise que vous vous êtes préparés avec amour.

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L’étude souligne que le repas le moins choquant pour vos collègues est constitué de toasts grillés, de viennoiseries ou de sandwichs au bacon. Gareth Cowmeadow, porte-parole d’Ambius commente ainsi ce résultat : « Les gens ne réalisent peut-être pas à quel point leur choix de déjeuner peut affecter ceux qui sont assis à côté d’eux. »

Encore plus flippant que l’image de votre collègue en train de s’enfiler un oignon cru ou des cornichons, l’étude menée par Ambius révèle que deux salariés sur cinq n’ont simplement pas le temps de bouffer un vrai déjeuner – et pas parce qu’ils sont terrifiés à l’idée de se faire choper par un mec de la compta en train de manger des sardines.