« Lose Yourself » d’Eminem serait la chanson la plus appréciée des psychopathes

Mindhunter, la série Netflix de David Fincher, l’a encore prouvé récemment : nous sommes fascinés par les psychopathes. À tel point que des études plus ou moins sérieuses circulent en permanence sur le sujet. Comme celle reprise par le Guardiansur leurs goûts musicaux, relayée de manière on ne peut plus cavalière par Valeurs Actuelles dans la foulée. Et si l’on en croit le Washington Post, des chercheurs de la New York University viennent de remettre une pièce dans le jukebox. Pascal Wallisch, professeur de psychologie à la NYU, et Nicole Leal, une ancienne étudiante, ont en effet interrogé 190 élèves, établissant une correspondance entre un questionnaire mesurant leur « degré de psychopathie » et une large sélection musicale. Ils ont ainsi déterminé que le morceau le plus apprécié des psychopathes était « Lose Yourself » d’Eminem.

Dans le top des étudiants au « degré de psychopathie » le plus élevé, on trouve, aux côtés de « Lose Yourself », qui caracole donc en première place, « No Diggity » de Blackstreet et « What Do You Mean » de Justin Bieber. Autant dire qu’ American Psychoétait authentique en montrant un serial killer qui préfère Phil Collins ou Huey Lewis à Wagner ou Beethoven. À l’inverse, les chansons ayant le degré de corrélation le plus faible avec les comportements psychopathiques sont « Money For Nothing » de Dire Straits et « My Sharona » de The Knack, ce qui est assez paradoxal, dans le sens où ce dernier parle clairement d’un type traquant sans relâche une jeune adolescente. Que voulez-vous, c’étaient les années 70, les amis.

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Bon, il est évident que cette étude est à prendre avec plusieurs barils de sel. 190 personnes, ça ne fait pas un très gros panel, et on peut raisonnablement supposer que même les étudiants les plus psychotiques du lot ne sont pas exactement les nouveaux Jeffrey Dahmer. Ceci dit, Eminem a bel et bien enregistré une chanson qui était, essentiellement, une pièce en un acte décrivant le kidnapping et le meurtre de la mère de sa fille, donc bon, il y a peut-être de la vérité dans tout ça. Peut-être. Vous pouvez lire l’article complet du Washington Post sur l’étude en question ici.

Pour plus de Vice, c’est par ici.