D’après les premières estimations données par plusieurs médias français, Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient qualifiés pour le second tour des élections présidentielles. Le taux d’abstention est d’environ 23 pour cent (contre 20,53 pour cent au premier tour en 2012).
Emmanuel Macron arrive en tête des sondages avec 23,7 pour cent, suivi par Marine Le Pen qui récolte 21,7 pour cent des voix, selon les chiffres fournis par l’institut de sondage Ipsos. Pour la Sofres, Macron et Le Pen seraient au coude-à-coude à 23 pour cent.
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Selon les premières estimations, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon partagent la troisième place avec 19,5 pour cent des suffrages. Le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, arrive loin derrière avec un peu plus de 6 pour cent. Suivent Nicolas Dupont-Aignan (5 pour cent), Jean Lassalle (1,5 pour cent), Philippe Poutou (1,2 pour cent), François Asselineau (0,8 pour cent), et enfin, Jacques Cheminade (0,2 pour cent), selon les estimation d’Ipsos.
Les deux candidats des primaires et des deux grands partis historiques (respectivement Les Républicains et le Parti socialiste) échouent donc dès le premier tour.
Emmanuel Macron a déclaré à l’AFP après l’annonce des résultats, « On tourne clairement aujourd’hui une page de la vie politique française. » Le vice-président du parti frontiste, Florian Philippot, s’est quant à lui exprimé sur le plateau de France 2, « Objectivement, on est très heureux qu’elle soit dans ce second tour. Nous n’avions pas tous les intérêts et les soutiens de M. Macron et nous avons réussi à imposer l’idée du patriotisme à tous les niveaux. Il y a une possibilité de rassemblement très forte. »
Benoît Hamon a pris la parole depuis la Mutualité quelques minutes seulement après l’annonce des résultats. « L’élimination de la gauche par l’extrême droite pour la seconde fois est aussi une défaite morale pour la gauche, » a déclaré le candidat du PS, avant d’appeler à voter pour Emmanuel Macron, pour faire barrage au Front national.
Laurent Wauquiez, soutien de François Fillon, a confié son point de vue suite à la défaite du candidat des Républicains, « C’est une défaite rude. On paye cher les affaires. Je crois que ce ne sont pas nos idées qui ont été battues, elles restent majoritaires dans le pays. Je dis à ceux qui les partagent de ne pas baisser les bras. »
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