Crédit photo : EPA/Andy Rain
Il est immense. Il est orange. Cellulaire à la main, il survole les foules avec sa furie et sa grosse couche. Et il va s’envoler pour les Amériques d’ici un mois, grâce à de généreux dons.Le Trump Baby gonflable a volé la vedette en survolant l'Angleterre au rythme des manifestations en opposition au président américain, lors de sa visite officielle, la semaine dernière.Ce ballon haut de six mètres a émerveillé des esprits contestataires aux États-Unis, qui n’ont maintenant qu’un objectif : ramener Trump Baby aux États-Unis, pour pousser le président dans les retranchements de l’énervement.Et, pour ce faire, les activistes du New Jersey Didier Jiminez-Castro et Jim Girvan ont recueilli les dons de la population par l’entremise d’une campagne sur Go Fund Me lancée le 13 juillet.En quatre jours seulement, les organisateurs ont plus que triplé leur objectif, amassant un total de 17 000 $, au moment de publier ces lignes.« Nous attendons des jumeaux ou des triplets », ont-ils annoncé sur leur page Facebook.Submergés par les dons et voyant l’intérêt marqué pour des visites du bébé aux quatre coins du pays, les organisateurs de la campagne ont choisi de faire l’acquisition de plusieurs bébés gonflables, pour que Baby Trump puisse faire ses crises « d’un océan à l’autre, d’une frontière à l’autre ».« Notre but est de faire voyager Baby Trump dans plusieurs endroits au pays. Des dizaines d’endroits nous ont contactés. En conséquence, nous mettons sur pied une équipe pour gérer la tournée, pour nous assurer que Baby soit aussi présent que possible. Nous allons faire appel à des groupes de résistance organisée pour qu’ils nous aident », lit-on sur la page de campagne.En entrevue à la chaîne NBC, le coorganisateur de la campagne, Jim Girvan, a indiqué que l’Utah, la Californie, le Texas, la Louisiane et la Caroline du Nord faisaient partie des États qui aimeraient recevoir la visite du bébé gonflable.Sans entrer dans les détails, il a ajouté qu’un des plans serait d’exposer le bébé gonflable à Mar-a-Lago, une résidence et un site historique national américain que Trump possède et où il joue au golf.
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Un bébé? Non. Une invasion de bébés
Les choses deviennent sérieuses
Les fonds recueillis serviront à payer « le coût des bébés, les frais de livraison lors de la tournée, les permis, la sécurité, l’équipement de gardiennage et d’autres articles Baby Trump ».Sur leur page, les organisateurs assurent que, par solidarité avec leurs comparses britanniques, ils souhaitent collaborer avec eux pour que les bébés conservent le design original, et non pas qu’il s’agisse de pâles copies.Justine de l'Église est sur Twitter.Pour plus d'articles comme celui-ci, inscrivez-vous à notre infolettre.