Une athlète paralympique belge envisage l’euthanasie après les Jeux

Les Jeux paralympiques se sont ouverts mercredi soir et c'est peut-être la dernière grande compétition à laquelle va participer Marieke Vervoort. La sprinteuse en fauteuil belge, catégorie T52, souffre d'une maladie dégénérative depuis son enfance, ses jambes sont paralysées et les douleurs presque chroniques l'incitent à penser à l'euthanasie, comme elle l'a confié aux médias belges : « J'ar­rê­te­rai ma carrière après Rio. Après, nous verrons bien ce que la vie m'ap­por­tera, j'es­saie­rai de profi­ter des meilleurs moments. Je commence à penser à l'euthanasie. Malgré ma maladie, j'ai pu vivre des choses dont les autres ne peuvent que rêver ».

Sa carrière a en effet été couronnée de succès : médaille d'or sur 100 mètres et d'argent sur 200 aux Jeux de Londres en 2012 et championne du monde sur 100, 200 et 400 mètres lors des championnats du monde au Qatar l'année dernière. « Je m'entraîne très dur même si je dois lutter jour et nuit contre ma maladie » pour tenter de remporter une ultime médaille, avant, peut-être que les souffrances s'arrêtent enfin.

En Belgique, l'euthanasie est légale si et seulement si trois médecins donnent leur accord. Marieke Vervoort a déjà réuni tous les documents nécessaires.