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Sexe

Mesdames, masturbez-vous (et c'est une meuf qui ne l'a pas fait les 26 premières années de sa vie qui vous le dit)

Quand l'hystérie liée à l'ouragan Sandy a frappé New York et que tout le monde est devenu taré, se préparant comme si c’était le début d’une guerre nucléaire...

Quand l'hystérie liée à l'ouragan Sandy a frappé New York et que tout le monde est devenu taré, se préparant comme si c’était le début d’une guerre nucléaire, un conseil est revenu souvent : « N'oubliez pas de faire une réserve de piles ! » J'étais totalement déboussolée : on est en quelle année déjà ? Sérieusement : à votre connaissance, combien d'appareils utilisent encore des piles ? Votre iPhone ?

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Il n'y a qu'un appareil électrique, chez moi, qui fonctionne à piles – bien que j’envisage sérieusement d’acquérir un de ces chiens-robots qui aboient et font des back-flip, parce que c’est génial. Bref : mon vibromasseur fonctionne à piles. Du coup, quand les gens me recommandaient de me blinder de piles, j’y accordais une importance particulière. Dans la bouche de mon ex-copain, c’était particulièrement marrant, mais dans celle de ma mère, c’était terrifiant. Tout le monde semblait me dire : « Qui sait quand tu vas sortir de ton trou, hein ? Achète-toi un million de piles pour ton vibromasseur géant. »

La tempête avait commencé depuis à peine une heure, mais je n’y ai plus tenu, j’ai sorti mon bonhomme, accablée par la solitude et bien décidée à me branler jusqu’à la fin du monde. Alors même que j’avais passé la matinée précédant la tempête à enfourcher la bite d'un gars comme si c’était la dernière. Si ça se trouve, ce sont mes phéromones qui m'ont donné envie de me branler comme ça. Putains de phéromones.

Ce qu’il vous faut savoir sur moi, c'est que je n'ai pas toujours été la Dame au Lapin Bleu. Je me suis privée de masturbation durant mes vingt-six premières années. Je suis sérieuse. Je souffrais d'un blocage mental qui m'empêchait de m'envoyer en l'air avec moi-même : seule, je ne me sentais pas sexy.

Je ne sais pas quand ni comment ça a changé, mais si je devais formuler une hypothèse, je dirais que c’est mon horloge biologique qui s'est mise à l'heure de la sexualité sale, instinctive et débridée. Tout à coup, peu importait si je baisais tous les jours, plusieurs fois par jour : ce n'était jamais assez. J’en voulais toujours plus. Je vivais dans la Crique du Vagin sans personne pour venir y faire trempette.

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Ou peut-être ai-je seulement arrêté d'être puritaine, et que j'ai compris que la masturbation, tout comme le sexe, sont des besoins aussi élémentaires que pisser ou manger, choses, d'ailleurs, que j'adore faire. Il y a un instinct sexuel. Du moment que vous n'êtes pas forcée, que vous ne forcez personne ou que vous n'échangez pas de maladies, foncez ! Surtout si vous êtes seule, en privé.

Le truc génial, c'est que vous pouvez vous masturber quand vous le voulez. Et vous pouvez vous donner à fond. Vous n'avez pas à avoir peur d'attraper un herpès, et personne ne vous creusera un trou dans le cœur en vous rejetant après vous avoir prise par un jour gris d’automne. Fini, les problèmes : vous ne serez plus obligée de dormir avec un crevard ronfleur ou de passer du temps avec un pote hyper chevelu, un shithead qui passe son temps à vous mettre sa bite dans la bouche alors que vous essayez de dormir. Vous n'aurez plus non plus à vous soucier d'être épilée, ou, bien pire, de commencer à avoir des sentiments. Tout ce dont vous avez à vous soucier ? De toujours avoir des piles de rechange.

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