La semaine dernière, Internet bruissait d’un retour au premier plan de Nicolas Cage. L’acteur américain, qui enchaîne les interprétations farfelues et les choix de carrière contestables, apparaissait en fait sur l’emballage d’un bâtonnet de maïs soufflé japonais.
Et les images d’un Cage barbu, à lunettes et souriant ont fait le tour du web, accompagné de titres plus ou moins à sa gloire comme « Au Japon, Nicolas Cage est devenu l’égérie d’un snack » ou encore « Bienvenue au Nicolastick, la réincarnation de Nicolas Cage dans un casse-croûte nippon ».
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L’Umaibō (puisque c’est le nom local de ce genre de « stick » délicieux) est décrit comme faisant partie de la campagne de promo du dernier film de Nick : Army of One (qui a un titre beaucoup plus explicite au Japon : My Target, Bin Laden).
Le bâtonnet, dont le packaging fait le lien avec le film, est un très joli mélange de pop culture, de kitsch à la japonaise et de ce truc un peu bizarre qui colle à la peau de Cage. Une fois que ce mariage particulièrement absurde était dévoilé à la face du monde, dur de ne pas l’apprécier.
Jusqu’au moment où l’on a appris que Nicolas Cage n’avait en fait aucune envie d’être associé à un umaibō. Il s’avère que Riska, l’entreprise qui produit les bâtonnets n’a pas la permission d’utiliser l’image de Nicolas Cage.
Selon un communiqué de presse obtenu par MUNCHIES et dont l’objet est « NICOLAS CAGE N’EST EN AUCUN CAS LIE À LA MARQUE JAPONAISE DE SNACK RISKA » le produit existe bel et bien mais il n’est pas destiné à la vente et ne bénéficie visiblement pas trop du soutien de Nicolas Cage.
Nicolas Cage n’est en aucun cas engagé avec la marque Riska. Il n’a jamais eu connaissance du produit et n’a jamais donné son aval quant à l’utilisation de son image.
FilmNation International, qui s’occupe des droits du film à l’étranger, a renchéri : « Ces dernières semaines, plusieurs médias ont rapporté une fausse histoire faisant état de liens entre Nicolas Cage et Riska ». Le communiqué de presse insiste sur le fait que les bâtonnets de maïs soufflé n’ont été distribués qu’à des spectateurs venus voir le film en salle – tout en soulignant que cette initiative n’avait même pas été autorisée.
« Nicolas Cage n’est en aucun cas engagé avec la marque Riska. M. Cage n’a eu aucune connaissance du produit qui allait être créé et n’a jamais donné son aval quant à l’utilisation de son image. »
« Les produits ont été élaborés dans le cadre de la sortie au Japon de My Target, Bin Laden (sorti sous le nom de Army of One aux États-Unis) et utilise une photo du film. Un nombre limité de ces bâtonnets était réservé à la promotion et destiné à être offert aux spectateurs munis de billets dans trois cinémas différents. »
« Tous les gens responsables de cette promotion et de son annonce s’excusent sincèrement d’avoir utilisé l’image de M. Cage de cette manière ainsi que des effets négatifs qu’elle a pu causer sur son image et à sa réputation. »
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Difficile d’en vouloir aux gens qui ont pensé que Nicolas Cage allait plutôt être à l’aise avec l’idée de voir sa bouille sur l’emballage plastique d’un casse-croûte nippon sachant qu’il a déjà prêté ses talents d’acteur à une marque japonaise. Il apparaît notamment dans des publicités complètement barrées pour Sankyo, un fabricant de machines de Pachinko.
Mais pour la promo de My Target, Bin Laden et ses bâtonnets de maïs soufflé, on dirait que Riska va devoir faire VOLTE FACE. Vous l’avez ?