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Belgique

Les narcos continuent de balancer des sacs de cocaïne au large de la Belgique

Ce dimanche, la police belge a repêché 1,25 tonne de cocaïne au large des côtes du royaume. En mars 2015, la police belge avait réalisé une saisie similaire de 960 kilos de cocaïne.
Photo d'illustration : saisie de cocaïne en mer, Portsmouth, Virginie.

La police belge a repêché 1,25 tonne de cocaïne au large des côtes du royaume. Le parquet de Bruges, chargé de l'enquête, a indiqué à l'agence de presse Belga, que la valeur marchande de la saisie est « d'au mois 60 millions d'euros ».

Un équipage danois, qui naviguait au large d'Ostende, a aperçu dimanche dernier plusieurs paquets suspects qui flottaient en mer, et a contacté les autorités belges. Celles-ci ont récupéré 25 sacs contenant chacun 50 kilos de cocaïne dans les eaux territoriales belges. La drogue a depuis été détruite, selon le parquet.

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La justice belge a précisé ce jeudi qu'aucun suspect n'a été arrêté pour le moment, et que personne n'a pu identifier « quel navire a déchargé ces paquets dans la mer, [ni] qui devait venir les récupérer avec de plus petits bateaux. »

En mars 2015, la police belge avait réalisé une saisie similaire de 960 kilos de cocaïne, qui flottaient dans la même zone des eaux glacées de la mer du Nord.

À l'époque, le parquet de Bruges nous indiquait que les largages de drogue au large des côtes belges étaient une nouvelle manière de travailler pour les narcotrafiquants, précisant que « chaque heure, des porte-conteneurs [et des cargos] passent dans la zone située au large d'Ostende. »

Marc Fiévet, un ex-agent des douanes françaises célèbre pour avoir infiltré parmi les gros réseaux de narcotrafics internationaux, nous avait détaillé les méthodes utilisées par les trafiquants.

« Les colis sont reliés entre eux par une corde en nylon et ils sont jetés par-dessus bord. Un quart d'heure plus tard, un petit bateau vient réceptionner la marchandise pour la ramener à terre. Les radars ne peuvent donc pas voir de rapprochement entre deux navires et donc lancer une surveillance, » détaillait l'ancien agent.

À lire : Pourquoi des narcos ont balancé une tonne de cocaïne au large de la Belgique ce week-end

Mais la mer n'est pas une science fiable, rappelait Fiévet. « On est jamais à l'abri d'une avarie moteur, de courants ou de mauvais temps. Après, les pertes font partie du business, la marchandise ne coute quasiment rien au producteur, donc on s'autorise des pertes qui peuvent parfois être importantes en termes de quantité, » notait l'agent.


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