Voici la liste des finalistes du prix PULSAR The Open Art Prize

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PULSAR The Open Art Prize

Voici la liste des finalistes du prix PULSAR The Open Art Prize

Pour que vous en sachiez plus, on vous présente les dix équipes ci-dessous.

Comme on vous l'avait dit il y a de ça quelques mois, la vie des jeunes créatifs n'est pas un long fleuve tranquille, tant faire son trou relève parfois de la gageure. Afin de remédier à cela, le PULSAR The Open Art Prize est là. Chargé de couronner le meilleur projet mêlant savoir-faire artistique et numérique, ce prix – 60 000 euros et une exposition du 9 au 14 décembre au CENTQUATRE – sera partagé entre trois des dix équipes finalistes. En octobre prochain – du 2 au 5, pour être précis – les finalistes auront la lourde tâche de développer leur projet jusqu'à être soumis au jugement de différentes personnalités, sous la houlette de José Manuel Gonçalves, le directeur du CENTQUATRE. Pour que vous en sachiez plus, on vous présente les dix équipes ci-dessous.

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Équipe 1

Prisme Empathique
Kokou Ferdinand Makouvia
Charlotte Burtin
Fahed Toumi Une salle vide. Au centre, une forme, pour l'instant parfaitement circulaire. Quand les spectateurs s'approchent, la forme bouge, se transforme, se métamorphose, au gré des déplacements des curieux. À travers le Prisme Empathique, Kokou Ferdinand Makouvia, Charlotte Burtin et Fahed Toumi tentent de construire un pont entre l'organique et le numérique. C'est le spectateur qui fait vivre l'œuvre, mais rapidement, celle-ci devient autonome.

Équipe 2

Sillage
Sasha Romashko
Paul Vivien
Lucas Matichard Dans une pièce sombre, le spectateur se déplace et laisse derrière lui, à mesure de ses pas, une trace, comme l'écume derrière un bateau. Avec Sillage, Sasha Romashko, Paul Vivien et Lucas Matichard s'interrogent sur la notion de mémoire et de chemin parcouru. La marque laissée par le visiteur s'estompe, se mélange avec les autres traces et se pixélise, reflet de l'apport du numérique sur notre rapport à la mémoire.

Équipe 3

B@L
France Dubois
Almaz Vaglio
Ludovic Mallegol Avec B@L (pour Boîte aux Livres), France Dubois, Almaz Vaglio et Ludovic Mallegol se proposent d'inventer le juke-box de l'âge numérique. L'installation sonore, visuelle et interactive est capable de jouer automatiquement et en temps réel, une sélection de spectacles disponibles sur Internet. La structure architecturale en bois invite à se regrouper, permettant aux œuvres d'exister, à travers le numérique, dans une nouvelle dimension sociale et festive.

Équipe 4

Charybde
Jean-Michel Albert
Édouard Sautai
Arthur Zerktouni Un caisson rempli d'eau occupe le centre de l'espace, découpé par une série d'écrans translucides. Des capteurs analysent les mouvements du spectateur et déclenchent la formation d'un ou plusieurs vortex qui viennent briser le miroir d'eau. Submergé, le spectateur évolue au sein d'un environnement aquatique tourbillonnant, d'un dispositif visuel et sonore immersif qui vise à la fois à amplifier le vortex et à en modifier notre perception. Avec Charybde, Jean-Michel Albert et Arthur Zerktouni jouent sur le principe d'échelle afin de plonger le spectateur au cœur de ce phénomène.

Équipe 5

Casino Las Datas
Sylvia Fredriksson
Albertine Meunier
Filipe Vilas-Boas Chaque jour, nos vies numériques produisent des billions de gigabits de données. Le Casino Las Datas matérialise l'espace Internet où chacun joue à confier ses données, sans jamais rien gagner. Pensé comme une salle de jeu remplie de machines à sous, le lieu prend vie grâce aux visiteurs-joueurs qui, en fonction des informations qu'ils acceptent de livrer, obtiennent un seau de jetons plus ou moins garni. Sylvia Fredriksson, Albertine Meunier et Filipe Vilas-Boas nous livrent ici une critique du monde numérique et aspirent à une prise de conscience collective de nos usages et de leurs fins.

Équipe 6

Split
Hubert Mardi
Vasil Tasevski Le spectateur assiste impuissant à la séparation entre un homme et la machine, sous la forme d'une chorégraphie imaginée par Vasil Tasevski. Seul protagoniste restant, le robot se meut au hasard, et va à la rencontre des spectateurs les plus proches. À travers cette haute sphère lourde et noire, Hubert Mardi et Vasil Tasevski souhaitent mettre en lumière la solitude de la machine lorsque celle-ci se trouve séparée de l'homme.

Équipe 7

La Likerie Christian Delécluse
Jane Rioufol Le spectateur entre dans une salle dans laquelle une série de flashs sonores et lumineux font rage. Face à une quinzaine de présentoirs, le curieux observe des doigts robotiques s'adonnant au likage sur Instagram, entraînant lesdits flashs. Ces doigts accordent leur like à tout poste mentionnant #lalikerie. À travers ce projet , Christian Delécluse et Jane Rioufol nous renvoient à nos aspirations et aux travers des réseaux sociaux avec humour et tendresse, comme ils le soulignent eux-mêmes.

Équipe 8

Urinotron
Gaspard
Bébié-Valérian
Dorian Reunkrilerk Comme son nom le laisse entendre, Urinotron est un projet basé sur l'utilisation de l'urine, qui prend la forme d'un laboratoire clandestin contenant une centrale produisant de l'électricité grâce à ce fluide organique. À travers le prisme d' Urinotron, Gaspard Bébié-Valérian et Dorian Reunkrilerk s'interrogent sur les limites de la technique et la nécessité de repenser nos modes de consommation. Équipe 9 Bodyfail
Clément Barbisan
Jean-Marc Matos
Thomas Guillemet Que reste-t-il entre l'homme et la machine, à l'heure où le premier entend fusionner avec la seconde pour dépasser son statut de simple mortel ? À cette question, Clément Barbisan, Jean-Marc Matos et Thomas Guillemet y répondent par un pas de côté – un pas de danse, dirons-nous, vu que ce codeur, ce chorégraphe et cet artiste entendent faire se rencontrer deux univers en apparence hermétiques. D'un côté, celui du corps, au mouvement libre. De l'autre, celui des technologies de surveillance et de captation des mouvements. L'un est dynamique, évolutif, voire difficilement analysable pour le second – du moins, lorsqu'il dépasse son aspect routinier pour embrasser la création libre. De cette création peut aboutir la confusion de la machine voire, pourquoi pas, sa mise hors service.

Équipe 10 Sans titre
Eric Minh
Cuong Castaing
Simon Hill L'un est chorégraphe, l'autre est programmeur. Leur objectif est aussi simple qu'ambitieux : offrir aux artistes et aux techniciens un outil de création jusqu'alors inaccessible. Leur moyen ? Allier motion capture et projection en temps réel du traitement de cette image. Le résultat : un corps en mouvement sur lequel s'affichent des couleurs et des formes, qui n'est plus vraiment humain, mais pas tout à fait écran.

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