Après 80 minutes à se rentrer dans la gueule, à ferrailler, à plaquer, se relever, plaquer, se relever, les joueurs de rugby décompressent pendant la 3e mi-temps. Des pintes de bières, des analyses de matches mais aussi (et surtout) la fête, parfois abusée, quand la victoire est là.C'est exactement ce qui s'est passé le weekend dernier. Rappel des faits. Dimanche 1er novembre, les joueurs du Rugby Club de Vincennes (RCV) ont remporté leur match de Fédérale 3 contre Pont-à-Mousson (24-17), disputé là-bas, en Lorraine, après un trajet d'1 h 30 de train. A l'aller, pas de problème, les types finissent leur nuit ou jouent à la belote coinchée. Pépouze. Mais au retour, après une victoire, c'est une autre histoire. C'était écrit en fait.Les rugbymen du RCV ont investi le wagon-bar pour célébrer leur succès. Un costume enfilé par le joueur qui a commis la pus belle bourde, un joli paquito, des chansons paillardes et c'est parti ! En fait c'est mon club, mon équipe et mes potes. Manque de chance je suis blessé et faire le fou sans avoir joué ça n'a pas trop de sens selon moi. Mais je vous partage avec grand grand plaisir ces moments de joie et d'allégresse que beaucoup de clubs amateurs connaissent le dimanche soir après le match de 15 heures.Une belle ambiance (comme on les aime) qui a suscité l'étonnement et l'hallucination des passagers comme en atteste ce tweet de mardi matin.