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Drogue

Les élèves brillants sont plus susceptibles de fumer du cannabis

Les adolescents qui ont de bonnes notes seraient plus susceptibles de fumer du cannabis par rapport à ceux qui peinent un peu plus au niveau scolaire.

Les adolescents qui ont de bonnes notes à l'école seraient plus susceptibles de fumer du cannabis et de boire de l'alcool, par rapport à ceux qui peinent un peu plus au niveau scolaire, d'après une étude de la revue britannique BMJ Open.

Des chercheurs ont suivi et analysé les consommations d'alcool, de cigarettes et de cannabis de 6 000 adolescents britanniques pendant une décennie — soit de leurs 11 ans jusqu'à ce qu'ils atteignent la vingtaine.

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S'appuyant sur leurs résultats, les chercheurs se sont aperçus que pendant les premières années de l'adolescence, les élèves brillants sont moins susceptibles de fumer des cigarettes que ceux qui ont des notes passables. En revanche, ils sont plus susceptibles de dire qu'ils ont bu de l'alcool. Pour ce qui est de la consommation de cannabis, ils sont aussi plus susceptibles de déclarer qu'ils en ont fumé, mais pas dans des proportions significatives.

À la fin de leur adolescence, les élèves brillants sont deux fois plus susceptibles de boire de l'alcool régulièrement et de manière persistante — par rapport à ceux qui sont moins performants à l'école. Pour ce qui est du cannabis, les élèves doués sont deux fois plus susceptibles d'en fumer de manière persistante en comparaison avec leurs homologues moins brillants.

Les auteurs de l'étude insistent néanmoins sur le fait qu'il s'agit d'une étude par observation, donc aucune conclusion ferme ne doit en être tirée concernant les causes et les effets.

« Nos résultats montrent que les adolescents brillants sont moins susceptibles de fumer des cigarettes, mais plus susceptibles de boire de l'alcool régulièrement et de consommer du cannabis. Ces observations sont cohérentes avec ce que l'on observe chez les adultes, » indiquent les chercheurs dans un communiqué.

Ils précisent enfin que la persistance de la consommation d'alcool et de cannabis chez les élèves brillants une fois qu'ils sont devenus de jeunes adultes permet de réfuter l'hypothèse qui voudrait que « les facilités scolaires soient associées avec une tendance temporaire à l'expérimentation de substances diverses. »