Noisey United : la playlist de tous les Noisey du Système Solaire

Pusiqu'un seul Noisey n'est pas suffisant pour couvrir les tonnes de cool qui sont déversées chaque jour partout autour de la planète, il existe de nombreuses antennes Noisey disséminées aux quatre coins du monde, bureaux qui luttent chaque jour pour vous proposer ce que la musique produit de meilleur. C'est dans cette optique que nous avons décidé de mettre, chaque mois, l'ensemble de ces pays à contribution, pour réaliser une mixtape maxi-mondiale, dont on vous présente aujourd'hui le nouveau volume. Pour cette première édition estivale, nous avons choisi « Jésus » de Strasbourg, parfait par 39°.

Pourquoi tout le monde copie les mêmes groupes ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'un énième groupe qui redécouvre Dinosaur Jr ou Arcade Fire ou Pavement ? On a capté, l'indie des 90's c'est cool. Mais pourquoi pas choper d'autres influences qui vous constitueront une nouvelle niche ? Comme les Asutraliens de Royal Headache, qui empruntent à The Jam, aux Buzzcocks, à Teenage Head tout en se démerdant pour sonner comme Guided By Voices. Voici le morceau éponyme de High, leur nouveau LP sorti sur le label américain What's Yr Rupture? et ça tue. C'est peut être l'un des plus faibles du disque… c'est tout vous dire.

En novembre 2014, le groupe d'Adelaide Wireheads a fait le voyage jusqu'à Olympia, dans l'état du Washington, pour enregistrer leur second album dans le studio Dub Narcotic de Calvin Johnson. « Good Grief » est le produit de cette semaine de travail.

Parce que le cold-punk est la seule chose dont nous avons besoin quand la température du bureau avoisine celle des serres d'Andalousie. Note pour les néophytes : Strasbourg ne sont pas originaires de Strasbourg mais de Bordeaux.

Dans ce monde post-OG Maco, ce groupe de gamins de Toronto est la première preuve que le rap agressif est en train de retrouver sa place dans le paysage du rap moderne. Toronto n'est pas forcément le berceau des nouvelles tendances, mais c'est ici qu'elles se solidifient. La preuve ici.

« Warsawa » est le dernier morceau en date du duo dream-wave First Hate, dont on vous a déjà plusieurs fois parlé ici. Que dire si ce n'est que c'est un des groupes danois les plus hypés du moment et que comme Iceage et Communions, ils le méritent.

Velódromo est un groupe shoegaze de la capitale chilienne, Santiago. Ils viennent de sortir leur premier EP, qui est un retour direct au début noisy des années 90, inutile de préciser que ces mecs n'étaient même pas nés quand MBV et Ride se la donnaient sur scène. « Gémini » avec un é contient des sons de guitare distordus non sans rappeler ceux de Kevin Shields tandis que la voix de Bárbara avec un à apporte un contraste bienvenu à l'ensemble.

« Com Licença » est le premier morceau du nouvel EP de Kamau, Licença Poética. Kamau est un des rappeurs brésiliens les plus brillants du moment, et ce plaidoyer pour le smooth ne démontre pas seulement son talent lyrique mais également son abilité à produire des beats et des mélodies méga-relaxes.

Pylar viennent de Séville, ils ne sont pas sur le même fuseau horaire que nous, si vous aimez vous perdre dans l'infini, c'est eux qu'il vous faut.

Si vous trouvez que ce morceau ne rend pas vraiment justice à LGoony, alors allez mater la vidéo.

Lil' Kleine et Ronnie Flex s'en tapent bien de servir de modèle à la jeunesse hollandaise. « Drank & Drugs » contient même un passage qui dit « All teenagers say yes to MDMA » et déclare la guerre à l'âge adulte. Comme pour Lgoony, et pour capter leur degré de dérision (je rappelle que la prod est signé Jack Chiraq), il vous faudra également visionner le clip.

Un des groupes les plus tenaces issus de la scène punk rock de Varsovie, les Stubs réussissent à plaire à la fois au public des festivals et aux squatteurs les plus politisés. Le secret de cette longévité réside sûrement dans le pouvoir du fuzz.