En février dernier, on a donné des appareils photo jetables à six réfugiés installés à Berlin. On a demandé à chacun d’entre eux de capturer leur vie de tous les jours en 27 photos. Le projet s’appelait Augen-Blick, qui veut dire Clin d’œil en allemand.
Nous l’avons lancé car nous considérons que, maintenant plus que jamais, il est nécessaire d’arrêter de se focaliser sur ce qui nous sépare avec ces gens et de prendre en considération ce qui nous rassemble. Bien que la crise des réfugiés en Europe soit un sujet brûlant depuis quelque temps déjà, nous n’avons été vraiment touchés à titre personnel qu’à partir du moment où nous avons commencé à travailler sur ce reportage. Nous espérons qu’il donne un bon aperçu du quotidien de ces personnes.
Videos by VICE
Découvrez davantage de photos de Halea et Francis sur leur site.
Naheed Mirzad, 26 ans, originaire d’Afghanistan
Naheed a été la seule femme à participer à notre projet. Les autres femmes auxquelles nous avons parlé se sont montrées plutôt réservées. Naheed vit à Berlin depuis presque un an. Elle a pris beaucoup de photos de chez elle.
Saleh, originaire de Syrie
Malheureusement, nous n’avons jamais pu connaître le nom de famille de Saleh. Il a été transféré à l’étranger suite à la dissolution du camp de réfugiés où nous l’avions rencontré.
Huseynaga Gasanov, 15 ans, originaire d’Azerbaïdjan
Huseynaga est arrivé à Berlin avec sa famille quand il avait 11 ans. Peu après, il a fait un stage dans un théâtre et s’est mis à dessiner des caricatures. Nous avons dû lui donner un deuxième appareil photo car il s’est fait voler le premier dans son camp de réfugiés.
Sayed Omruddin Hussaini, 20 ans, originaire d’Afghanistan
C’était la première fois que Sayed tenait un appareil photo ; sa petite amie l’a donc aidé. Ils se sont rencontrés à Berlin.
Siwan Suliman, 20 ans, originaire de Syrie
Il vit à Berlin depuis neuf mois et travaille illégalement. Les parcs de la ville lui rappellent sa ville natale – c’est pourquoi il y a pris de nombreuses photos.
Zymer Zeqiri, 15 ans, originaire du Kosovo
Après un court séjour dans le camp d’accueil de réfugiés de l’université libre de Berlin, Zymer et sa famille se sont fait expulser car les autorités ont estimé qu’ils étaient venus en Europe pour des raisons financières.