On a demandé à des gens pourquoi ils avaient des tatouages de Donald Trump


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Le lendemain de la victoire de Donald Trump aux primaires du New Hampshire, je suis allé au Clay Dragon Tattoo Studio, un salon de tatouage situé à Seabrook. L’endroit est connu dans le monde entier depuis que son patron, Bob Holmes, a déclaré qu’il ferait des tatouages de Donald Trump gratuitement à quiconque le souhaitait.

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Holmes, qui tatoue depuis 32 ans aujourd’hui et n’a jamais voté, dit avoir fait 41 tatouages de Trump au cours de ces dernières semaines – et ce nombre ne cesse de grimper. Cette semaine, m’a-t-il dit, une mère et sa fille lui ont demandé un tatouage inspiré du slogan de Trump « Make America Great » sur la poitrine.

« Ils veulent des slogans. Ils veulent le visage de Trump. Ils veulent des drapeaux personnalisés. Ils veulent tous des trucs différents », dit Holmes. « Tu as déjà vu la photo de Donald Trump en Oncle Sam ? Ça, j’adorerais le faire ! »

Je n’ai jamais rencontré de fan de Donald Trump jusqu’à ce que je me rende à Clay Dragon, où j’ai pu me retrouver face à des gens qui avaient volontairement immortalisé le visage de Trump dans leur chair. J’ai demandé à quatre personnes que j’ai rencontré pourquoi ils avaient décidé de se faire inscrire Trump dans la peau pour l’éternité, et s’ils le regrettaient.

BILL, 46 ANS, GARDIEN DE LA PAIX

« C’est un engagement. Vous pouvez dire que vous soutenez un candidat – vous pouvez dire que vous soutenez une idée. Mais avec un tatouage, vous faites allégeance jusqu’à la fin de votre vie. C’est le genre de message que je voulais faire passer : je crois en la grandeur de l’Amérique, au point que je suis capable de le revendiquer sur mon corps pour le reste de mon existence. Les gens auxquels j’ai parlé ressentent exactement la même chose.

Le tatouage est une manière de montrer votre engagement, pas seulement envers Donald Trump, mais envers l’idée que nous voulons rendre sa grandeur à l’Amérique. Il a mis des mots sur l’idée, et je vais la porter avec moi – jusqu’à la fin. Peu importe si c’était gratuit ou ça a coûté 100 $. Le prix n’a aucune importance. C’est une chose en laquelle je crois. Qui ne veut pas rendre sa grandeur à l’Amérique ? »

DMITRI, 24 ANS, EMPLOYÉ DANS UNE PIZZERIA

« J’ai entendu parler des tatouages de Trump aux infos et j’ai appelé le soir même. Quand j’ai appelé, on m’a demandé si je voulais le slogan. J’ai répondu que je voulais carrément son visage !

Ça me fera une bonne anecdote. Dans dix ans, je dirai aux gens “Ouais, ce mec a voulu devenir président”. S’il le devenait, ce serait génial. S’il devenait président et qu’il se faisait assassiner, ce serait encore une autre histoire. Tu vois ? Genre, “Mec, j’ai un président mort sur ma jambe”. Je gagne dans tous les cas, parce que j’ai eu ce tatouage gratuitement.

Ma mère le déteste. Elle pense que Donald Trump est un idiot. Je m’en fous. Je m’en branle de qui sera élu président, à vrai dire. J’ai des antécédents criminels qui m’empêchent de voter. Ça me fera juste une histoire à raconter. »

CODY, 24 ANS, OUVRIER DANS LE BÂTIMENT

[Note de l’auteur : Le tatouage de Cody, l’un des plus élaborés, montre Donald Trump devant un drapeau américain, ouvrant son tee-shirt pour faire apparaître un logo Superman.]

« C’est quelque chose de fou, je voulais un autre tatouage. Celui-ci est mortel. Les gens parlaient des tatouages de Trump, et je me suis dit “Et puis merde, pourquoi pas ?” Trump est franc et dit ce qu’il pense, c’est ce que j’aime chez lui. Aussi, je n’aime pas Bernie Sanders. »

MAX, 24 ANS, OUVRIER DANS LE BÂTIMENT

« Je me suis fait le tatouage il y a une semaine. Ça m’a pris une heure, ce n’est pas si mal. Je soutiens Trump, tu sais – je suis derrière lui et il est derrière moi – littéralement. C’est une icône. C’est la culture populaire. Il est connu depuis que je suis gamin. Il respire le succès. C’est quelqu’un d’admirable, c’est un meneur qu’il faut suivre.

J’ai du mal à croire les autres candidats. Je peux me reconnaître dans Trump et je suis d’accord avec beaucoup de ses idées. Je viens de la classe ouvrière, alors je le soutiens lui et ce en quoi il croit. Lors des dernières élections, je n’avais pas d’enfants. Aujourd’hui, j’en ai et je pense à l’avenir. S’il n’en fait pas partie, je ne voterai pas.

« Tous mes amis qui n’ont pas de travail m’ont dit : “Ce tatouage est absurde. Je ne suis pas d’accord. Blabla…” Tous les gens qui travaillent dans le bâtiment comme moi et font plus de 40 heures par semaine me disent : “Mec, c’est génial. J’adore !” Je pense que ça en dit long. Tous ceux que je connais qui ne font rien de leurs journées – qui vivent au crochet du gouvernement, à ne rien foutre – le détestent. Ça en dit long. »

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