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Trouve-toi un vrai job ! : Hailu Mergia

En souvenir des divers jobs pourris que la plupart d’entre nous ont enquillé avant de pouvoir vivre de la presse musicale voici « Trouve-toi un vrai job ! », une rubrique, dans laquelle des groupes, artistes et patrons de labels indépendants nous parleront de leur vrai job, celui qui paye leurs factures, remplit leur frigo, mais surtout, leur permet de nourrir leur passion. Après Froos de Teenage Menopause, Fenriz de Darkthrone,le beatmaker Frencizzle et le rappeur Rochdi, nous nous intéressons à Hailu Merga, pianiste éthiopien récemment redécouvert par le label Awesome Tapes From Africa. States

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Noisey : Est-ce que tu peux revenir sur ton arrivée aux États-Unis ? Hailu Mergia :
Pourquoi un rêve ? Ta vie en Ethiopie ne te convenait pas ? Tu as eu l’occasion d’y retourner depuis ? Tu dis « faute de moyens ». C’est compliqué de joindre les deux bouts quand on est chauffeur de taxi à Washington D.C. ?

Et aujourd’hui, à quoi ressemble ta journée-type ?
Rires La particularité des États-Unis, c’est quand même d’avoir un taux de circulation très élevé. Ça doit être fatiguant à force, non ? J’imagine que tu dois faire de drôles de rencontres parfois… Comment tu parviens à gérer tes deux activités ? Rires Rires
Quand on regarde la scène musicale éthiopienne des 70’s, on voit des noms comme Mahmoud Ahmed, Seyfu Yohannes, Mulatu Astatke, Getatchew Mekurya ou encore le tien. Comment tu expliques cet avant-gardisme ? Tu parles d’orgue et de claviers, mais ton instrument fétiche, c‘est l’accordéon. Pourquoi cet instrument ? C’était facile d’enregistrer des disques à cette époque ? Ça veut dire que tu arrives à gagner de l’argent avec ta musique aujourd’hui ? Et tu pourrais imaginer écrire une musique à propos de ton métier ?