Craig Wright, un entrepreneur australien qui travaille dans les technologies aurait donné des preuves de ce qu’il avance : être le créateur du Bitcoin. C’est peut-être la fin de spéculations de plusieurs années quant à l’identité de celui ou celle qui a mis au point cette monnaie virtuelle. Certaines voix ont fait tout de même part de leur scepticisme après cette annonce.
La BBC explique que Wright a présenté des preuves techniques pour appuyer ses dires, en utilisant des pièces (Bitcoins) dont on sait qu’elles appartiennent au créateur de la monnaie, connu précédemment sous l’alias «Satoshi Nakamoto».
Videos by VICE
«Je suis celui qui a fait le plus gros, mais d’autres personnes m’ont aidé», aurait dit Wright.
La BBC a expliqué que des membres importants de la communauté bitcoin et des membres de l’équipe au coeur de son développement ont confirmé les dires de Wright. Gavin Andrese, chercheur en chef à la Bitcoin Foundation a publié un post de confirmation de l’information sur son blog.
Wright a répété ses affirmations à GQ et à The Economist, ce dernier exprime des doutes .
«Notre conclusion, c’est que Monsieur Wright pourrait bien être Monsieur Nakamoto, mais cela reste à prouver», dit le journal. «En effet, il se peut que l’on ne puisse jamais établir avec certitude qui a vraiment créé le bitcoin.»
Dans un post daté de ce lundi, Wright semble dire lui même qu’il est le créateur du bitcoin, en proposant une explication technique, avec des exemples de lignes de code. Des lignes qui montreraient comment il a créé la monnaie. Il remercie également toutes les personnes qui ont soutenu le projet depuis ses débuts.
À lire : À la recherche des bitcoins perdus.
«L’incroyable passion de la communauté, son intelligence et sa persévérance, se sont emparées de ma modeste contribution et l’ont nourrie, améliorée, lui ont donné la vie», écrit-il. «Vous avez offert un beau cadeau au monde. Merci.»
Toutefois, Wright n’a pas reconnu clairement qu’il était Nakamoto. «Satoshi est mort», explique-t-il. «Mais ce n’est que le début.»
D’après la BBC, Wright a dit qu’il avait des réticences à se présenter en public, mais qu’il avait été contraint de le faire, face à la pression de plusieurs médias qui avaient entamé des enquêtes poussées, conduisant à l’identification de plusieurs personnes comme autant de possibles Nakamoto.
«Je ne l’ai pas fait parce que je le voulais. Ce n’est pas un choix”, dit-il à la BBC. «Je ne veux pas être la figure de quoi que ce soit”.
Wright a dit à The Economist qu’il se faisait appeler «Nakamoto» en référence à un philosophe et marchand japonais du XVIIe siècle. Tominaga Nakamoto était un fervent adepte du marché libre. En revanche, il n’explique pas d’où vient le terme «Satoshi». «Certaines choses doivent rester secrètes.»
Le Australian Tax Office (ATO) et la police n’ont pas été en mesure de nous répondre pour le moment.
En décembre, la police avait fait une descente dans la maison de Wright, à Sidney, après que le magazine Wired l’avait cité comme le probable créateur du Bitcoin et le détenteur de l’équivalent de centaines de millions de dollars en monnaie virtuelle. De quoi attirer l’attention de banques, spéculateurs, criminels et contrôleurs.
À lire : On va lancer des coffres-forts pleins de bitcoins dans l’espace
Suivez VICE News sur Twitter: @vicenews
Likez la page de VICE News sur Facebook : VICE News FR