21 décembre 1987. Paris, le Zénith. Motörhead conclue la tournée de promo de son dernier album, Orgasmatro n, avant de rentrer à Londres. Black Sabbath était prévu en tête d’affiche mais a annulé en dernière minute et Girlschool les a remplacé au pied levé. En ouverture, les Cro-Mags, pour la première fois en France, et la dernière dans leur formation d’origine… Juste après le concert, Doug Holland, alors à la guitare, alpague Harley Flanagan. Il vient de « trouver » un portefeuille… qui n’est autre que celui de leur manager et boss de label, Chris Williamson, un mec qui les exploite depuis des mois. Ils filent tous deux aux toilettes se partager la maigre somme sans savoir que Petey Hines, leur batteur, est juste à côté, en train de poser sa pêche, et a tout entendu. Ce sera le début d’un cycle infini d’emmerdes pour le groupe new-yorkais.
Cette anecdote est racontée en détail dans Hard-Core – Life of My Own, l’autobiographie de Flanagan, bassiste et fondateur du groupe (sortie 8 ans après celle de son frère ennemi John Joseph, The Evolution of a Cro-Magnon ). Né le 8 mars 1963 à San Francisco, Harley Flanagan, reconnu comme la teigne ultime de la scène hardcore a pourtant été élevée dans la paix et l’amour par sa mère, hippie squatteuse et proche d’Allen Ginsberg. Ce sera d’ailleurs lui qui poussera le petit Harley a sortir un livre de dessins et de poèmes dès l’âge de 7 ans (!), Stories & Illustrations by Harley, que vous pouvez toujours vous procurer ici pour la modique somme de 1000 €. Après avoir passé une partie de son enfance au Danemark, et traîné avec des tas de musiciens dans des tas de concerts, il devient batteur dans le groupe de sa tante, The Stimulators, une fois installé définitivement à New York. Harley Flanagan est alors l’enfant-star, Bob Dylan découvre le concept de distorsion en venant le voir en répète, Andy Warhol dresse son portrait dans son magazine Interview, il croise Debbie Harry, chille avec Joe Strummer et Mick Jones en coulisse, mais le gamin s’en fout, tout ce qu’il veut, c’est bastonner sa musique et avoir son propre groupe.
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Le kid s’acclimate très bien à New York, peut-être trop bien. Il y cotoie sa faune musicale (de Pure Hell à The Blessed en passant par Shrapnel) et le Lower East Side devient son terrain de jeu, de la St Marks Place à Tompkins Square Park. Il passe la plupart de son temps à sniffer de la colle, à faire des fanzines et à zoner avec les gosses de son âge (les futures Luscious Jackson, Neneh Cherry, les futurs Beastie Boys) et avec les plus vieux qui l’engrainent dans la street life. Pour lui, le punk, tout comme le rap naissant, est un truc d’outsiders, et il trouve étrange que des kids aisés puissent s’y intéresser. Tout ça va s’amplifier lors d’un voyage en Irlande en 1980. Harley découvre l’étape ultime du punk : les skinheads. Des mecs aussi détestés que leurs homologues à crête, mais qui, en plus de ça, font peur ! Evidemment, ça va le séduire aussitôt. Il exporte le concept, et dès son retour, tout le monde à NY se rase le crâne et s’empresse de monter son groupe. Le NYHC est né.
Le magazine Maximum Rock’N’Roll fera beaucoup pour la popularisation de cette scène à travers le pays en pointant ses dérives à chaque numéro à base de courriers et de rumeurs. De son côté, Harley qui a désormais 15 ans et l’âge de cogner, sait où il veut aller (« Van Halen ne signifiait rien pour toi quand ton quotidien se résumait à des Porto Ricains qui te tiraient dessus »), fan des Dead Boys, des Necros et des Circle Jerks, il recrute pour son groupe et devient pote avec le premier chanteur de Cro-Mags, Eric Casanova, « hardcore b-boy » qui écrira les premiers textes du groupe et smurfait pendant les morceaux. Harley rencontre également tous les mecs de Washington qui viennent jouer à NY pour montrer aux punks ce qu’est le hardcore (ça prendra moins avec « les sportifs » de Boston), et il devient pote avec un certain John Joseph, une amitié que sa mère voit d’un mauvais œil (« Ce type a la vingtaine, il a l’âge de sortir avec des filles, pas de traîner avec des enfants ! »)
Lors d’un exil forcé en Californie pour des embrouilles de rue, Flanagan découvre toutes les drogues qu’il n’avait pas encore testé : LSD, meth, mescaline, acides, etc. A savoir que les récits de défonce, tout comme ceux de baston (notamment son passage chez une obscure bande de skinheads sataniques canadiens) prennent une bonne moitié du livre. A son retour à New York en 1984, Harley Flanagan fonde enfin The Cro-Mags avec Parris Mayhew (que nous avions interviewé ici), un kid plus stable qu’il croise souvent aux concerts. The rest is history comme on dit. Après l’enregistrement et la sortie de The Age of Quarrel (chapitre que vous pourrez lire en détail juste en dessous), le groupe jouera intensivement, tournera aux USA (scène hilarante où ils détruisent le décor d’Helloween – un putain de château– lors d’une date) et en Europe, cèdera aux sirènes de la philosophie Krishna, figurera dans un clip de Tin Machine, le groupe de David Bowie (resucée de celui-là) et encore bien d’autres aventures.
Dans la deuxième partie du bouquin, Harley Flanagan nous avouera aussi que Best Wishes, le deuxième album du groupe sorti en 1989, est quasi intégralement inspiré par Judas Priest (au secours !) et nous abreuvera encore de nombreuses anecdotes : la fois où il est tombé sur Jaco Pastorius, jouant de la air bass complètement pété et pieds nus dans un parc, celle où John Joseph a voulu faire prendre un virage Living Colour au groupe, ou toutes les fois où celui-ci jouait avec son caca, le soir où le skinhead Bags a joué de la flûte sur scène pour un set de Cro-Mags digne de Jethro Tull, le matin où très mal en point Harley a vomi touts ses tripes sur des yuppies attendant leur métro sur le quai, le soir où il s’est retrouvé dans un festival nazi et répondait « Seagal » aux « sieg heil », cette tournée avec Earth Crisis où il pissait dans leurs bacs à glaçons et s’essuyait les couilles avec leurs serviettes, où le meilleur pour la fin, le jour où il a passé une audition devant P. Diddy et J Lo, qui souhaitaient monter un groupe de « black rock ».
Bref, les tonnes d’embrouilles, de reformations, déformations, combines, drogues et dérives, ont fatigué Harley Flanagan qui a depuis trouvé le salut hors de la musique, en élevant ses deux enfants et en donnant des cours de Ju-Jitsu à New-York. Retombé tristement sous les feux de l’actu il y a 5 ans pour une agression très cocasse, il est important de souligner que le quinzième chapitre de son livre s’intitule tout de même « Why can’t we all just get along ». Ce n’est pas celui-ci que nous avons choisi de vous traduire mais celui où Flanagan revient en détail sur le premier et culte album du groupe, The Age of Quarrel, enregistré en deux semaines entre janvier et février 1986, dans une vibe « Discharge meets Motörhead meets Venom » et dont le titre était une référence à la Baghavad-gita, texte fondamental de l’hindouisme.
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Photos – Stacy Timonaire, Jan Sneum, Dave Parsons
Extrait traduit et publié avec l’aimable autorisation de l’éditeur.
CHAPITRE 9 – The Age of Quarrel
Toutes les merdes qui nous arrivaient ont servi de terreau à The Age of Quarrel, la réalité la plus rude se retrouvait dans nos textes. « We Gotta Know » contenait les premières paroles de John [Joseph], tout comme « Face the Facts » : « Strugglin’ in the streets just trying to survive/Searchin’ for the truth is just keepin’ us alive »–voilà à peu près où John et moi en étions à cette époque. Il débutait tout juste sa quête spirituelle. Il y aura toujours des jeunes qui sont dans la confusion, qui font des erreurs et qui cherchent la vérité, qui cherchent des réponses. C’est en ça que nos textes étaient puissants.
« We Gotta Know » (…) est née de la façon suivante : les Bad Brains n’avaient pas joué leur morceau « I Against I » depuis des années ; c’était bien avant qu’il atterrisse sur leur album I Against I [sorti en 1986]. Mais mon pote Dave Hahn, leur ancien manager, avait une copie sur cassette. On allait chez lui, je l’écoutais, et je m’en rappelais tout le temps. Mais pas assez pour la reprendre, ce que je voulais d’abord faire ; je voulais écrire une chanson aussi vile et vicieuse que la leur. À cette époque, Mackie [Jayson] et les Bad Brains me faisaient écouter beaucoup de fusion, et je commençais à m’y mettre de mon côté, que ce soit avec Return to Forever, le Mahavishnu Orchestra ou Weather Report. Beaucoup de leurs morceaux avaient de grosses notes d’entrée, et des jeux de batterie complètement fous. S’ils sonnaient vraiment complexes, ils étaient en fait souvent très simples.
L’intro de « We Gotta Know » était une version simplifiée de l’idée que je me faisais de la fusion : conserver juste quelques grosses notes, et combler les trous avec une bonne grosse batterie. Quand tu écoutes bien la texture générale du morceau, il est clairement inspiré par la dernière partie de « I Against I » de Bad Brains, sur laquelle Doc [Dr. Know] jouait en lead.
Les gars étaient partis pisser pendant la répète, il n’y avait plus personne dans le studio, qui était un vrai labyrinthe–Westbeth est un immense immeuble avec des studios de répètes, d’enregistrement et d’artistes–donc ils avaient mis le temps. Quand ils sont revenus, je leur ai lancé « Yo, écoutez ça les gars ». J’ai joué les premières notes à Mackie en ajoutant, « Fais un truc taré là-dessus ; remplis le bordel. » Mackie a toujours eu un jeu de batterie funky, donc par dessus ma basse, il n’avait plus qu’à lancer une attaque ou un groove. C’était une de nos chansons les plus connues, et elle a été faite en cinq minutes ! Et déjà à l’époque, on avait des parties avec de la double-pédale, ce qui n’avait encore jamais été fait sur un disque de hardcore.
« World Peace » est une des premières chansons sur laquelle Parris [Mayhew], et moi avons collaboré. Il a amené la plupart des riffs et on l’a arrangé ensemble. C’était une adaptation façon Cro-Mags d’un morceau type de Motörhead, on répétait deux fois les parties, avec le breakdown à la fin. Ça doit être le cinquième ou sixième texte que j’ai écrit.
« Show You No Mercy » est un autre titre sur les bagarres de rue dans le Lower East Side, John a écrit la majeure partie du texte. Cette chanson se réfère à des gens et des situations qui constituaient notre quotidien de l’époque. « Show you no mercy at all/Gonna kick you when you’re taking your fall » était directement lié à cette baston qui avait lieu devant le CBGB.
« Malfunction », je l’ai toujours considéré comme un plongeon dans la psyché de John. Il dit dans le refrain : « I’m tryin’ and I’m lyin’ but I just can’t get through to you ». C’est tout lui–il essaie, et si ça ne marche pas, il ment ! C’est une approche quasi freudienne. Et c’est aussi un titre génial ; une des premières chansons metal composée par un groupe de hardcore. On peut ressentir l’influence de « Sabbath Bloody Sabbath » sur le refrain d’ailleurs.
« Street Justice » : « If it really doesn’t matter why do you care?/Don’t turn around if it’s not your affair ». Une nuit sur l’Avenue A, Eric Casanova cogne un dénommé Matt de ce groupe appelé Hellbent. Je crois que c’était à cause d’une fille. Quoiqu’il en soit, Eric était ultra bourré… [ récit de baston durant 25 lignes]. L’expression « Overpower–Overcome » provient d’une autre baston lors d’une fête au Canada. Bruno, après avoir détruit un mec, l’avait chopé par la tête en lui criant « Overpower! Overcome! », avant de le jeter du haut d’un escalier.
« Survival On The Streets » relate des souvenirs de notre vie au C-Squat. Surtout ces deux lignes : « Wake up with a gun on my head » et « If the beast pulls the trigger could wind up dead! ». Tout était vrai dans nos lyrics ; rien n’était inventé. C’est comme ça qu’on vivait. On s’est réveillé un matin, et la première chose qu’on a vu, c’était les flics enfonçant notre porte et braquant leurs armes sur nous ! Ils étaient après un mec recherché pour plusieurs meurtres, et qui squattait l’immeuble de temps à autre. On venait de se réveiller et on s’apprêtait à se rouler un gros joint d’Hawaïenne. Louie [Rivera], le chanteur d’Antidote, était là aussi, et il a jeté le joint par la fenêtre dans la panique. Une fois que les flics ont réalisé que ce n’était pas nous qu’ils cherchaient, ils nous ont juste dit : « Ne vous inquiétez pas. Si vous croisez ce type, faites nous signe. »
Dans la plupart de nos chansons, les messages sont les mêmes : notre vision sans compromis du monde. C’est une fois de plus le cas sur « It’s The Limit » : « Why you messing around with me/Pushing me around/Values changing, But I can’t get caught in it today/We won’t lose with what we’ve got/’Cause we’ll just sit and watch it all rot ».
« Seekers Of The Truth » tenait plus d’un morceau metal que hardcore. Même si on ne composait jamais intentionnellement quelque chose de metal ou de hardcore, on essayait juste d’écrire des trucs qu’on aimait et qui correspondaient à un certain standard. Beaucoup de nos textes ont des connotations spirituelles, parce que nous savions que les aspects matérialistes de la vie vont finir par s’effondrer, et qu’il ne nous restera plus rien. Le passage « As this age progresses, and gets more and more degraded... » n’était pas seulement inspiré de nos expériences dans la rue, mais aussi de la lecture de la Bhagavad-Gita.
Les lyrics de « Hard Times » parlent d’eux-mêmes. C’est un peu redondant de continuer à écrire sur tout ça, mais à cette période de nos vies, c’est comme ça qu’Eric, John et moi vivions. Encore une fois, c’était la grosse différence entre le hardcore et le metal ; nous, on écrivait sur des trucs de la vraie vie. L’album entier parle plus ou moins de la même putain de chose ! Mais le passage « Cro-Mag, Skinhead, Breakout, Now » avait un sens particulier pour moi, parce que j’étais un cro-magnon en pleine évolution. J’étais skinhead et je savais qu’il était temps d’en finir avec l’existence que je menais.
John a écrit les paroles de « By Myself » mais je les ai reprises avec lui à la fin. C’était une sorte de template des morceaux de Cro-Mags–notre marque de fabrique en quelque sorte.
« Don’t Tread On Me » faisait partie des premières démos que j’avais enregistré en solo. C’est une des chansons que je traînais avec moi jusqu’à ce que je commence à jouer avec ces mecs.
« Face the Facts » était une de nos chansons les plus marquées par la pensée krishna. Le premier album ne contenait pas tous ces sous-entendus, mais ce titre penchait vers ça. C’est un des premiers morceaux que nous avons composé ensemble, Parris et moi.
La musique de « Do Unto Others » était très inspirée par Minor Threat, mais dans un style new-yorkais. Elle a été écrite avant que je m’engage sur la voie krishna, et les autres chemins spirituels qui ont jalonné ma route. Donc la plupart de ces titres étaient encore enracinés dans la rue et dans ma skinitude. « Do Unto Others » a été composée juste avant que tout ça ne rentre dans nos vies, on l’a écrite à deux avec John.
« Life Of My Own » a été une de nos premières chansons. Je trouve que du point de vue du texte, c’est l’une des plus puissantes. Elle a été écrite par Eric et moi. Les riffs sont venus tous seuls lorsqu’on faisait nos premières répètes avec Parris. On n’avait pas de groupe complet, donc je passais de la basse à la batterie pendant qu’on auditionnait des gars. Je me souviens de ce type, Steve Psycho, qu’on s’amusait à appeler Stevie Love pour déconner, parce que c’était vraiment un psychopathe. Il a branché sa guitare, a joué trois notes. Ces trois notes sonnaient pas mal, j’en ai ajouté une quatrième, et ça a donné « Life Of My Own ».
Le dernier titre de l’album, « Sign Of The Times », est un délire façon Motörhead, mais avec notre twist unique. Enfin, l’influence reste évidente.
Pour la pochette, on voulait utiliser ce tableau tiré de la Bhagavad-Gita. C’est un nuage qui contient tous les actes de « péché ». Quand je dis « péché », c’est selon les Hindous, les Bouddhistes, etc – des actes de violence contre les animaux, les enfants, et l’humanité, de la drogue, du sexe illicite, des jeux d’argent ; toutes les actions de l’homme qui conduisent le monde à sa perte. Alex Morris, le guitariste d’origine de Murphy’s Law, avait mis l’artwork à jour pour nous. Il avait ajouté un combat de chiens, de la pornographie, un punk en train de se piquer, un docteur jetant un fœtus dans une poubelle, et un père frappant son enfant avec sa ceinture. Et dans un coin, on pouvait aussi voir deux mecs gay ensemble. Certaines personnes du label qui étaient gay ont été choquées de voir ça alors qu’il y avait aussi bien des hétéros, que de la pornographie, ou des strip-teaseuses. Mais c’était trop abusé pour Profile Records, qui distribuait le label Rock Hotel. Trop choquant pour un label de hip-hop, vous y croyez à ça ?
Ça montre à quel point tout ça est loin. On a insisté pour qu’ils utilisent l’artwork mais ils n’ont pas voulu alors on leur a dit « Ok, mettez-le dans l’insert du disque alors, et on mettra une photo d’explosion nucléaire sur la pochette ». C’est ce qu’ils ont fait. Profile a imprimé le tableau « controversé » à l’intérieur, comme convenu. Sauf qu’au lieu d’imprimer la version qu’on leur avait donné, ils ont imprimé ça en rouge–une couleur qui leur permettait de gommer tout ce qu’ils jugeaient outrageant. C’était tellement évident qu’ils l’avaient fait exprès. Donc on leur a dit « Niquez-vous. Si vous voulez censurer notre truc, vous n’avez qu’à mettre un gros ‘censuré’ par dessus, pour que les gens soient au courant. » Après une courte négociation, ils ont accepté. On a fini par avoir cette photo classique en back cover, ce qui était plus approprié pour le disque.
Si on a été l’un des premiers groupes hardcore à percer, ou à « crossover », c’est certainement dû à notre vidéo de « We Gotta Know », qui passait sur MTV. Ce clip a converti une bonne partie du pays au hardcore, au slam et au mosh pit. Suicidal Tendencies était le seul autre groupe de hardcore qui avait un clip qui passait dans l’émission Headbangers Ball. Les gens qui ne connaissaient rien à la scène hardcore n’avaient jamais vu ça de leur vie.
Je ne crois pas que les gens réalisent toutes les portes que cette vidéo a ouvert pour les autres groupes. Quand The Age of Quarrel est sorti en 1986, les clips de rock craignaient, et tout d’un coup, tu avais cette vidéo sur MTV où les gens se jetaient à corps perdu de la scène, balançaient leurs poings, se mettaient des pains, des mecs couverts de tatouages avec le crâne rasé, gueulant des insanités… C’était tellement excitant à regarder.
Harley « Cro-Mags » Flanagan sera en concert mardi 16 mai au Gibus à Paris.
Hard-Core – Life of My Own est toujours disponible aux éditions Feral House.
Rod Glacial est disponible sur Twitter.