Singapour est si moderne qu’il est difficile d’en imaginer une version où la street food se mangeait vraiment dans la rue, et pas dans les « hawker centres » approuvés par l’Unesco, et où les gens fréquentaient des dancings, et pas les clubs aux basses tonitruantes que nous connaissons aujourd’hui.
Harrison Forman est un photographe et journaliste américain qui a beaucoup voyagé en Asie pour y capturer le quotidien des habitants. Certaines de ses photos sont récemment devenues virales après avoir été partagées sur Facebook. Elles ont touché une corde sensible chez de nombreux Singapouriens fascinés par l’aspect différent de la cité-État au milieu du XXe siècle.
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Les photos suivantes, extraites de la collection Harrison Forman de l’université du Wisconsin à Milwaukee, brossent un tableau saisissant de Singapour sous la domination de l’empire britannique et documentent un mode de vie différent, qui donne une nouvelle dimension aux paysages urbains contemporains.
Officiellement ouvert en 1930, le Capitol Theatre était considéré à l’époque comme l’un des meilleurs théâtres de Singapour. Il a fermé ses portes en 1998 avant de rouvrir en 2015 après un réaménagement, et reste un repère culturel important dans le centre-ville.
L’École anglo-chinoise, l’une des plus anciens établissements d’enseignement de Singapour, a été fondée par un évêque en 1886. Ce qui a commencé comme une extension de l’église méthodiste dans une « shophouse » avec 13 élèves s’est depuis développé en un ensemble de six écoles réparties sur plusieurs niveaux.
De l’interdiction de promouvoir les cigarettes en 1971 à l’adoption de l’âge légal pour fumer à 20 ans en 2020, l’industrie du tabac à Singapour a subi de nombreux changements. Outre les lois strictes régissant la vente de produits du tabac, les tentatives de décourager les consommateurs comprennent également l’extension progressive des zones non-fumeurs à travers le pays et l’introduction de zones fumeurs désignées dans les quartiers centraux populaires.
Le Theemithi (marche sur le feu) est un festival religieux hindou originaire du sud de l’Inde. Le temple Sri Mariamman, le plus ancien et le plus grand temple hindou de Singapour, accueille l’événement depuis 1840. Au cours de la cérémonie, les fidèles traversent une fosse de feu pour honorer la déesse Draupadi.
Les pousse-pousse ont fait leur apparition à Singapour à la fin du XIXe siècle et sont devenus très populaires en tant que mode de transport rapide et bon marché.
Entre les années 1920 et 1940, le gouvernement colonial britannique a pris des mesures pour réduire considérablement le nombre de pousse-pousse à Singapour. En raison de l’effort physique extrême exigé des tireurs, qui étaient pour la plupart des immigrants analphabètes originaires du sud-est de la Chine, le véhicule tiré à la main a été interdit en 1947.
Fondé en 1845, le Straits Times est le journal le plus ancien et le plus diffusé de Singapour.
Les trois « Worlds » – le New World, le Great World et le Happy (Gay) World – étaient des lieux de divertissement populaires à Singapour entre les années 1920 et 1960. Ces complexes comprenaient notamment des getais (des pièces de théâtre chinoises), des cinémas, des salles de danse, des restaurants, des patinoires et des boutiques.
La vie nocturne des années 1950 se déroulait principalement au New World, qui avait un dancing et des danseuses de cabaret, également appelées « taxi-girls ».
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