Le viol et le meurtre d’une jeune femme de 16 ans en Argentine plus tôt ce mois-ci a motivé de nombreuses manifestations ce mercredi, en Amérique centrale et latine.
Les organisateurs ont baptisé cette journée de manifestation le « mercredi noir ». En Argentine, les protestataires étaient réunis derrière une unique demande : « la fin des violences machistes ».
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Parmi les moteurs de ces marches, le mouvement pour le droit des femmes Ni Una Menos. En 2015 il s’est fait connaître dans le monde pour son combat contre les violences faites spécifiquement aux femmes, et notamment les meurtres appelés « féminicides ».
Chili, Mexique, Brésil, Bolivie, Paraguay, Salvador ou encore Uruguay, la mobilisation a trouvé un écho dans de nombreux pays.
Le problème des féminicides est particulièrement répandu en Amérique latine. Les violences faites aux femmes dans le monde s’y concentrent, d’après les résultats présentés par Small Arms Survey, un organe qui surveille les violences sur la planète.
Ces dernières années, l’Argentine a commencé à se pencher sur la question. En 2012, le pays a introduit des mesures spécifiques dans son arsenal pénal, dont la condamnation à perpétuité pour féminicide. Puis le gouvernement a engagé une réforme législative pour s’attaquer au problème des violences domestiques dans le pays.
Toutefois, les féminicides et les violences faites aux femmes connaissent des niveaux préoccupants en Argentine : en 2015, 286 femmes y ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes.
Une femme domine des centaines de parapluies lors de la manifestation à Plaza Mayo, Buenos Aires, Argentine. (AP Photo / Victor R. Caivano)
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Cet article a d’abord été publié sur la version anglophone de VICE News.