FYI.

This story is over 5 years old.

Culture

Ces fois où l’espionnage sur les réseaux sociaux s’est mal terminé

Espionner un gars ou une fille qui vous plaît dans les réseaux sociaux, c’est drôle et sans conséquence, jusqu’au jour où vous vous cliquez sur J’aime sur une photo de 2009.

Au début, il n'y a probablement rien de mal : vous voyez une photo d'un gars qui vous plaît et vous cliquez sur J'aime. Ensuite, bien sûr, vous regardez son profil. Vous voyez ce qu'il a fait le week-end dernier : un party sur la plage – cool. Dans une photo, quelqu'un attire votre attention. Vous lisez les commentaires pour essayer de trouver qui c'est. Plus tard, vous émergez du trou noir qu'est l'espionnage sur les réseaux sociaux. C'est la nuit et vous ne savez pas en quelle année on est.

Publicité

Si vous avez de la chance, vous avez regardé la photo prise il y a 312 semaines, mais sans plus. Sinon, dommage. En attendant qu'inévitablement on se rende compte que vous avez « aimé » le commentaire de la sœur de votre ex datant de 2009, vous baignez dans la sueur, la culpabilité et la honte. Nous avons réuni ici des anecdotes d'espionnage en ligne complètement ratée. Lisez-les et retenez la leçon.

Antonio

Je venais de rompre avec mon chum, que j'avais rencontré sur Grindr. Je me disais qu'il devait être de retour sur l'app, dès le lendemain, et ça m'a mis en colère. Il vivait à quatre heures de route de chez moi. J'ai fait huit de routes – aller et retour – pour qu'il soit à ma portée sur Grindr. Quand je suis passé devant chez lui avec mon VUS, il était dehors. J'ai fait semblant de ne pas le voir. Il était de retour sur Grindr.

Melissa

Un gars qui me plaisait m'a envoyé une demande d'amitié sur Facebook. Tout allait bien. Un soir, après avoir trop bu, j'ai exploré son profil Facebook jusqu'en 2009. J'étais trop saoule pour me rappeler que la touche L sur le clavier était un raccourci pour aimer une publication. Je pense que j'ai aimé tout ce qu'il avait publié entre 2009 et 2011.

Amber

J'avais commencé à fréquenter un gars et ça se passait bien, mais un moment donné il m'a dit qu'il passait la soirée avec son ex. Il a fait comme s'il n'y avait pas de problème. Moi, évidemment, je trouvais ça louche. Pour me rassurer, j'ai décidé de l'espionner pour voir si elle était plus belle que moi. J'ai trouvé son compte Instagram et je me suis sentie mieux, jusqu'à ce que j'arrive à ses photos d'il y a deux ans auparavant et que je j'aime accidentellement une photo publiée 112 semaines plus tôt. Le pire, c'est qu'il ne m'avait même pas dit son nom et qu'ils n'avaient jamais annoncé publiquement leur relation sur internet. Pour trouver son nom, j'avais fouillé dans son profil jusqu'à ce que je trouve un vieux commentaire avec leurs noms.

Tyler

J'ai accidentellement envoyé une demande d'amitié sur Facebook au nouveau chum de mon ex. Toute suite, en pleine crise de panique, j'ai supprimé mon compte. Je ne suis pas allé sur les réseaux sociaux pendant deux semaines avant d'avoir le courage de réactiver mon compte.

Sally

Je venais de me faire laisser, mais je ne voulais pas. Ça s'étirait : on se textait encore de temps en temps, une fois par semaine environ. Je voulais l'espionner, mais fouiller son profil Facebook et regarder ses photos, ça me semblait trop bas. Sans réfléchir, je me suis dit que de regarder son profil LinkedIn ne serait pas trop indiscret pour m'aider à faire mon deuil. Je consultais son profil tous les jours.

Puis, 22 jours plus tard, j'ai reçu une notification qui disait qu'il avait consulté mon profil. Sur le coup, j'étais excitée à l'idée qu'il pensait à moi. Mais j'ai ensuite compris que LinkedIn informe un utilisateur quand on consulte son profil. Il a donc reçu une notification disant que j'avais consulté sa page 22 jours de suite. On ne se relève pas de ça.

Publicité

«J'ai trouvé son compte Instagram et je me suis sentie mieux, jusqu'à ce que j'arrive à ses photos d'il y a deux ans auparavant et que je j'aime accidentellement une photo publiée 112 semaines plus tôt»

Brent

Un jour, alors que j'étais en classe, j'ai décidé d'essayer d'en savoir plus sur une fille plutôt que sur la dérivation des fonctions trigonométriques réciproques. J'avais ouvert tous ses comptes : Facebook, Instagram, Pinterest et même LinkedIn. J'étais dans un de ses voyages de rêve sur Pinterest quand j'ai entendu un rire nerveux derrière moi. C'était elle. Je ne savais même pas qu'elle était dans ma classe. J'ai dédramatisé en riant de moi.

Depuis, j'ai décidé de l'assumer. Je fouille dans les profils devant les personnes en question. J'aime des publications publiées il y a 97 semaines. Je n'ai rien à cacher.

Toya

Une fois, je me suis fait prendre à fouiller dans le profil de quelqu'un. J'ai aimé une photo qui datait d'un an ou deux sur Instagram. Je me suis promis de faire en sorte que ça ne se reproduise jamais. Maintenant, j'ai deux faux comptes – un sur Facebook, un sur Instagram – pour espionner en cachette. J'ai aussi acheté des applications qui me permettent de voir les histoires des autres sur Snapchat sans qu'ils en soient informés.

Andrea

Quand j'étais au secondaire, il y avait une fille à qui je ne parlais jamais, mais que j'espionnais sur internet tout le temps. Même si elle a déménagé à l'autre bout du pays, j'ai continué à la suivre et à scruter sa vie sur Snapchat, Instagram et Facebook. Elle semblait avoir de l'argent à l'infini pour s'acheter des vêtements et était constamment en vacances. Je l'espionnais tellement que je connaissais le nom de tous les membres de sa famille, de son chum et de ses amis proches. Ce n'est pas tout. En me basant sur les emplacements sur Instagram et Google Maps, j'ai pu trouver sa maison sur Google Earth.

Un jour, pendant mes vacances, je l'ai vue par hasard dans une boutique. J'ai eu tellement honte de tout savoir sur elle sauf son numéro d'assurance social que je me suis caché derrière des vêtements suspendus jusqu'à ce qu'elle sorte.

Publicité

Ed

J'utilise toujours la fonction d'Instagram pour envoyer une photo à un ami. Ça rend l'espionnage plus facile et on peut avoir une conversation à propos de la photo de quelqu'un sans devoir faire de capture d'écran et l'envoyer par message texte de nos téléphones. Une fois, je me suis déchaîné et j'ai envoyé photo après photo d'une fille qui m'intéressait. Je pensais que je les envoyais à un ami, mais après la onzième photo, je me suis rendu compte que je les envoyais à la fille sur les photos.

J'ai reçu un message privé : « Est-ce que c'est bien à moi que tu veux les envoyer? » Au moins, elle a ajouté un émoticône.

Destinee

L'an passé, j'ai changé de gym. Un entraîneur avec qui je travaillais, Jim, était le gars de mes rêves. Je voulais l'invité à sortir, mais, la première fois que nous avons parlé, il a mentionné qu'il avait une date. Je ne savais pas s'il était célibataire. Plutôt que de lui demander, tout simplement, j'ai choisi de l'espionner sur Facebook. Tous les paramètres de sécurité étaient activés pour empêcher qu'on voie son profil. Ma sœur m'a dit de créer un faux profil et de lui envoyer une demande d'amitié. Ça a marché. J'ai appris qu'il était célibataire. Mais il a fallu beaucoup de temps pour créer un faux compte avec des photos, des amis.

Au gym, je lui ai parlé. Tout s'est bien passé, jusqu'au jour où il a vu dans mon téléphone que j'étais connectée sur Facebook avec le faux compte. On ne se fréquente plus.