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environnement

Des chercheurs ont trouvé un moyen de réduire les pets de vaches

Moins de pets, plus de viande.
Photo: Annie Spratt via Unsplash

On nous l'apprend dès qu'on est tout petit : les pets de vaches sont extrêmement polluants. Les flatulences et les rots des bovins sont responsables de près de 10 % des gaz à effet de serre, et c'est un problème de plus en plus pressant.

Il y a maintenant huit ans, le département américain de l'Agriculture (USDA) publiait la première séquence du génome bovin. Grâce aux trouvailles de ces recherches, les scientifiques ont été en mesure de déterminer les différentes cultures bactériologiques et gènes microbiens de la flore intestinale des bovins, y compris ceux qui produisent le plus de méthane. Le méthane est un composant chimique présent dans les pets de vaches qui piège 30 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone (CO2).

En Écosse, des chercheurs ont observé qu'après avoir divisé les vaches en différentes catégories, certaines races émettaient beaucoup moins de méthane que d'autres, peu importe leur taille ou leur régime. Il s'agit donc maintenant de déterminer celles qui peuvent produire le plus de viande tout en rejetant le moins de méthane possible.

Au Canada, un groupe de recherche tente d'y parvenir, mais c'est extrêmement coûteux. L'objectif est d'améliorer le rendement du bétail et de diminuer les émissions polluantes tout en n'altérant pas trop le génome bovin et en s'assurant que le résultat soit profitable pour les producteurs.

On est encore loin d'une vache qui ne pète jamais, mais des scientifiques ont déjà réussi à retirer les bactéries productrices de méthane de la flore intestinale d'autres animaux sans que cela affecte leur développement ou leur santé. On pourrait donc envisager de faire la même chose avec les vaches, tout en leur laissant la liberté de péter autant qu'elles veulent.

Billy Eff est sur internet ici et .