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Devant la Chambre des communes lundi dernier, Daniel Therrien a affirmé que les fouilles de téléphones cellulaires sont devenues plus courantes aux points d'entrée en 2016.« Ces appareils contiennent beaucoup de données sensibles, dit-il. Nous devrions être très préoccupés. » Il recommande aux Canadiens de penser à leur tolérance au risque à l'idée qu'un douanier américain fouille dans le contenu de leur téléphone.« Pensez à ce à quoi vous exposez vos renseignements et limitez la quantité de renseignements que vous apportez aux États-Unis parce que des douaniers pourraient l'exiger », recommande le Commissaire.En juillet, une femme de Colombie-Britannique a été interdite de séjour aux États-Unis après que des douaniers ont fouillé son téléphone pendant des heures et trouvé un courriel envoyé à son médecin au sujet d'une surdose au fentanyl qu'elle a subi en 2016. Son téléphone n'était pas protégé par un mot de passe.En raison de ces fouilles sans mandat, onze touristes américains dont les appareils électroniques ont été fouillés ont intenté une poursuite en justice contre le département de la Sécurité intérieure des États-Unis.Quand on a demandé à Justin Trudeau ce qu'il pense des fouilles d'appareils électroniques à la frontière américaine sans mandat au cours d'une conférence téléphonique, il a évité la question : « Nous collaborons étroitement [avec les autorités américaines] à propos des enjeux aux frontières. C'est important pour notre économie, et les Canadiens qui traversent la frontière dans un sens ou dans l'autre chaque jour.Soit dit en passant, les agents de l'Agence des services frontaliers du Canada procèdent aussi à des fouilles d'appareils électroniques sans mandat.
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