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Sports

Une compétition de fléchettes ternie par une histoire de pets

« Il me faudra deux nuits pour enlever cette odeur de mon nez. »
Drew Schwartz
Brooklyn, US
Sandra  Proutry-Skrzypek
Paris, FR
Gary Anderson
Capture d'écran via Darts World/YouTube

Vendredi 16 novembre, les meilleurs joueurs de fléchettes de la planète se retrouvent à Wolverhampton, en Angleterre, pour se disputer la victoire du Grand Chelem des fléchettes. L'enjeu est de taille : 140 000 dollars de récompense pour le gagnant. Mais voilà qu’un joueur accuse son adversaire d'avoir commis une infraction atroce : celle d’avoir lâché une série de pets pour le déstabiliser.

Selon le Guardian, l’Écossais Gary Anderson bat le Néerlandais Wesley Harms 10-2 et obtient sa place pour les quarts de finale. Harms impute alors (en partie) sa défaite à une « puanteur », qui selon lui vient de son adversaire.

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« Il me faudra deux nuits pour enlever cette odeur de mon nez », déclare Harms à RTL7L, une chaîne de télé néerlandaise.

Mais quand un journaliste confronte Anderson sur ses flatulences présumées, ce dernier nie avec véhémence et accuse à son tour son adversaire d’en être le coupable. Lui aussi prétend avoir senti une odeur « d'œufs pourris », avant d’ajouter, au sujet de Harms, « S’il pense que j’ai pété, il se trompe à 1 000 % ».

« Vous pouvez mettre votre doigt dans mon cul, il n'y aura aucune odeur », affirme-t-il à RTL7L. « C’était une vraie puanteur. Je pensais que c’était lui, puisqu’il s’améliorait au fur et à mesure que l’odeur devenait irrespirable. »

La polémique prend très vite le nom de « fartgate » dans les médias britanniques. Si les deux joueurs n’en démordent toujours pas, Anderson affirme qu'il a des preuves de son innocence : comme il l'a déjà dit lors d'une interview précédente, lorsqu’il pète pendant une partie de fléchettes, c'est souvent… pire qu'un simple pet.

« En général, si je pète sur scène, je me chie dessus », déclare-t-il à RTL7. « Donc si c’était moi, je l’aurais admis. » Anderson va encore plus loin, expliquant que « chaque fois que [Harms] passait devant moi, il y avait une odeur d'œufs pourris ». C'est une histoire convaincante, bien sûr, fidèle à l'école de pensée du « c’est celui qui dit qui y est » – et pourtant, quelque chose là-dedans ne sent pas bon. S'il est vraiment innocent, pourquoi Anderson s'efforce-t-il à ce point de décrire le pet en question ? Et si Harms est vraiment coupable, pourquoi a-t-il ramené le sujet sur le tapis ?

Ce n’est pas à nous de déterminer qui dit la vérité ici, même s’il est intéressant de noter que Anderson a perdu en finale. Simple erreur de parcours, ou retour de karma ? Nous vous laissons le soin d'en juger.

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