RED DEAD REDEMPTIONÉditeur : RockstarPlateformes : 360, PS3Les jeux ne manquent pas au début de l’été, comme un bon cahier de Sudoku, il s’agit de bien vous occuper quand vous n’aurez rien d’autre à foutre que jouer. J’aurais pu vous parler deWarioWare DIY, le jeu punk qui vous permet de créer vos propres mini-jeux complètement cons mais aussi de programmer de la musique ou de faire des micro-comics sur votre DS. Ça défonce, mais vous n’en avez rien à foutre. J’aurais pu vous parler deLost Planet 2, jeu à l’ancienne complètement débile qui propose un excellent multi à 4, je vous le conseille, mais vous n’en avez rien à foutre.Alan Wake? Hyper bien, mais vous n’en avez rien à foutre. Vous êtes lecteur deVice, et votre jeu préféré, c’estGTA, je le sais. Je dirai pas que vous avez raison, mais pour citer Jim Thompson, je dirai pas que vous avez tort non plus. Et le seul jeu que vous allez acheter cet été, sinon cette année, c’estRed Dead Redemption. Je dirai pas que vous avez tort, je dirai même que vous avez raison parce queRed Dead Redemption, c’est hyper bien. Ceux qui suivent les chroniques de Al Batard depuis longtemps (oui, ça m’arrive de me donner de l’importance comme ça depuis qu’on me parle de Al Batard dans des discussions mondaines) savent que la première fois que j’ai parlé d’un jeu Rockstar, c’était un peu poussé au cul parce que Rockstar etVice, c’est une histoire d’amour. Mais c’est de mon plein gré que je vais dire le plus grand bien deRed Dead Redemption, et même pas parce qu’on m’a invité à Londres dans un hôtel avec deux chiottes et deux télés dans ma suite pour que je puisse jouer peinard toute une journée. Comme je l’ai dit, il y a d’autres jeux qui sortent en ce début d’été, j’ai pas que ça à foutre de parler DU jeu dont vous allez voir des affiches dans le métro et des pubs à la télé et sur les couvertures de tous les magazines. Mais contrairement àGTA,Red Deadn’est pas surestimé. C’est un jeu incroyable. Si je commence à dire pourquoi c’est si génial, j’en aurai pour des heures. Venez me demander au prochain Rade, ça vous fera la soirée, vous kifferez, vous direz que vous vous êtes fait sucer le cerveau par un troll. Mais en gros, le jeu vous met dans la peau d’un cow-boy et vous apprend à faire tout ce qu’un bon cow-boy doit savoir faire en 1910 : dresser un mustang, gérer un troupeau de vaches sous une tempête et sauver des putes de mecs beurrés sans foi ni loi. Mais aussi monter une gatling, prendre part à la révolution mexicaine et traverser les plaines enneigées d’un pseudo Montana tout en se défendant contre les attaques d’ours ambianceJeremiah JohnsonouLe Grand Silencepour le trip post-apocalyptique western. L’ambition démesurée, c’est exactement ce qui manquait àGTA, et c’est ce qui rendRed Dead Redemptionimportant. Si tu veux savoir pourquoi, demande Al Batard au prochain Rade.AL BATARDSUPER MARIO GALAXY 2Éditeur : NintendoPlateforme : WiiOn a beau se dire qu’on ne refera pas le coup deSuper Mario, que ça suffit, que le plombier rouge, il va finir par nous gonfler, mais non. NON. Non et non. Il nous blouse à chaque fois. Le premier volet deSuper Mario Galaxynous avait bluffé par son gameplay, sa 3D, ses univers enfantins – mais tellement choupi – et ses mondes interminables. Et forcément,Super Mario Galaxy 2, c’est la suite. Et une suite, c’est toujours un peu identique, comparable et tout ce qu’on veut. Alors oui, le gameplay il est tout pareil, hyper instinctif, on tourne dans la 3D et on se plonge dans de drôles de perspectives, oui. Et c’est toujours aussi bien. Il y a aussi un élément notable : le vrai grand retour de mon perso préféré, Yoshi, le petit dragon vert glouton. Et dans ce nouveauSuper Mario, il ne fait pas que nous trimballer sur son dos, il a faim. Et il peut tout bouffer. Du champi à la tortue à pics, il avale, rejette et il nous est d’une sacrée utilité. Car cette suite, elle est balèze, aussi. La difficulté a été sacrément accrue et il faut se préparer mentalement à en pâtir pour avoir toutes les étoiles. Enfin, on n’est pas près de le finir celui-là… Entre deux mondes, je me demande aussi quand même comment les éditeurs réussissent à ne jamais ringardiser ce moustachu. J’ai même envie de penser que c’est tout l’inverse : la déringardisation de la moustache a eu lieu grâce àSuper Mario. Il y a quinze ans, moustache = Hitler ou Gérard Jugnot. Aujourd’hui, impossible de ne pas croiser au moins 23 moustachus dans n’importe quel club ou soirée branchée. La moustache est glam, la moustache virilise, la moustache, ça attache. Et sans penser aux miettes qui y restent collées ou aux deux andouilles de la pub 118-218, on arrive finalement à trouver un certain charme à ces adeptes du poil dru au-dessus de la bouche. Et sans arrière-pensée, j’irais bien grattouiller pour trouver des étoiles…EMMA1212
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