Un restau supprime l'avocat de sa carte au motif qu'il est devenu trop « mainstream »

En 2017, tout le monde sature : on n'en peut plus de lui. Il est partout : dans les sushis à côté du thon, sur la carte des brunches pour remplacer la viande (quand ce n'est pas assez #healthy). Il ne se passe pas cinq minutes sur Internet sans qu'une bannière « TOP CINQ DES MEILLEURES RECETTES À L'AVOCAT » vous saute à la gueule. Lui, vous l'aurez deviné, c'est l'avocat. Sérieux, vous ne voulez pas vous détendre 20 secondes avec votre guacamole et votre fruit qui n'est pas vraiment un fruit ?

Pour ceux qui, comme moi, sont arrivés à l'overdose, le Firedog est une lumière d'espoir dans la nuit noire.

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En ces temps obscurs, dire « non » à l'avocat, ce n'est pas être un gros réac – c'est juste faire preuve d'originalité. On peut retrouver les morceaux passés au restaurant dans une playlist Spotify et, comme le souligne le Conde Nast Traveler, le Firedog propose d'autres ingrédients plus ou moins étiquetés « hipster » : on peut y boire du matcha, par exemple.

Si l'on en croit les chiffres de l'Agricultural Marketing Resource Center, la consommation des Américains est passée d'un peu moins d'un demi kilo d'avocats par an en 1989 à trois bons kilos par an et par personne, en 2014. La tendance s'observe aussi en Europe. Selon le Daily Telegraph, les Britanniques ont acheté pour la première fois l'année dernière plus d'avocats que d'oranges.

Est-ce que l'avocat fera un jour son grand comme back au Firedog ? Hannah ne fait pas de mystère sur cette éventualité : « L'interdiction durera aussi longtemps que les autres substituts utilisés par le Firedog seront disponibles, a-t-elle expliqué. Longue vie à la grenade et à la betterave ! »

Oui. Longue vie à tous les autres fruits et légumes du monde !