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Le guide VICE Sports de l'Euro 2016 : Groupe F – Le groupe des stéréotypes nationaux

Dans notre dernier guide de l'Euro, voilà le Portugal, l'Autriche, l'Islande et la Hongrie. Spoiler alert : un de leurs entraîneurs aime se déguiser en caricature de Français.
Don't ask // Via YouTube

Dans notre dernière étape du guide de l'Euro, nous explorons les possibilités que nous offre le groupe F. Avec le Portugal, l'Autriche, l'Islande et la Hongrie, c'est le groupe pour lequel vous avez sûrement eu des billets que vous avez dû échanger ou revendre. Mais restez quand même nous lire, ça va être intéressant, on promet.

PORTUGAL

Comment sont-ils arrivés là ? En finissant premiers de leur groupe de qualification, sept points devant l'Albanie. Ils n'ont perdu qu'un match dans leur campagne de qualification, gagnant tous les autres. A noter que toutes leurs victoires ont été acquises par la plus petite des marges.

Les stars : Y en a plein. Vous devez forcément connaître Nani, Joao Moutinho et cette machine à cartons rouges de Pepe. Ricardo Carvalho est encore bien pour un mec de 38 ans, et Renato Sanches, 18 piges, va connaître sa première compétition internationale après son transfert au Bayern Munich. C'est bon, on a oublié personne ?

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EPA Images/Tiago Petinga

Ah ouais, lui aussi.

Le sélectionneur : Fernando Santos, un homme qui ressemble à un colonel d'armée à la retraite qui se ferait un petit cigare de temps en temps en fomentant un coup d'Etat. Il a mené la Grèce jusqu'en huitièmes de finales à la Coupe du monde 2014 et - fun fact ! - détient un diplôme en génie électrique.

Ce qu'on peut en attendre : Le Portugal a un groupe favorable, mais, si on met le deuxième meilleur joueur du monde de côté, n'a pas une équipe de vainqueurs. Le groupe est vieillissant et les meilleures années de pas mal d'entre eux sont derrière eux. Sanches a la cote, mais le fossé de 13 ans entre lui et Ronaldo signifie qu'ils ne joueront jamais ensemble quand ils seront tous deux à leur meilleur niveau.

Fernando Santos, pas content. // EPA Images/Facundo Arrizabalaga

AUTRICHE

Comment sont-ils arrivés là ? L'Autriche a littéralement tout démonté en qualifications, en gagnant neuf matches sur dix avec un nul. ils avaient assuré leur qualification le 8 septembre, deux mois avant leur dernier match de groupe. Ce sera seulement leur deuxième apparition à un Euro, après avoir été le pays hôte de la compétition en 2008.

Les stars : La star du milieu de terrain, et parfois latéral, David Alaba joue au Bayern Munich ce qui en fait le membre le plus connu de l'équipe. Vous reconnaîtrez aussi peut-être Christian Fuchs, le capitaine, vainqueur de la Premier League avec Leicester.

David Alaba // EPA Images/Christian Bruna

Le sélectionneur : Marcel Koller, qui a notamment officié en Bundesliga, est coach de la sélection depuis 2011. Le quinquagénaire a célébré la qualification de son équipe en se ramenant avec un béret et une baguette en conférence de presse, ce qui implique un sens de l'humour qu'on peut qualifier de "coquin".

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Ce qu'on peut en attendre : Le tirage a été sympa avec l'Autriche. Ils ont un favori pas forcément au top avec le Portugal, l'Islande et la Hongrie ne sont pas réputés pour être des brutes au niveau international, mais avec leurs formes récentes, l'Autriche ne devrait pas les prendre à la légère. Les Autrichiens devraient néanmoins viser la deuxième place.

Marcel Koller, sans déguisement de Français. // EPA Images/Gian Ehrenzeller

ISLANDE

Comment sont-ils arrivés là ? La petite Islande et ses 332 000 petits habitants a déjoué tous les pronostics en se qualifiant pour son premier tournoi international. Encore plus impressionnant, ils y sont arrivés en finissant deuxièmes d'un groupe qui comprenait également les Néerlandais, qu'ils ont battu 2-0 à domicile et 1-0 à l'extérieur.

Les stars : Eidur Gudjohnsen est évidemment leur joueur le plus connu malgré ses 37 ans et son niveau, bien en deça de celui de ses meilleures années. Gylfi Sigurdsson joue en Premier League depuis quelques années, il est actuellement à Swansea City. Aucun de leurs joueurs ne joue pour une grosse écurie européenne, la majorité étant pensionnaire des championnats suédois et norvégien.

Gylfi Sigurdsson // EPA Images/Anotn Brink

Le sélectionneur : L'Islande a la particularité d'être la seule équipe de cet Euro a avoir deux entraîneurs. En vrai, on ne se souvient même pas de la dernière fois où une équipe nationale est arrivée dans une compétition avec deux coachs. Le Suédois de 67 ans Lars Lagerbäck amène son expérience, ayant coaché l'équipe de son pays pour trois Euro et deux Coupes du monde (ainsi que le Nigeria au Mondial 2010). Avec lui, l'Islandais Heimir Hallgrímsson, qui prendra seul les rênes de l'équipe après la compétition.

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Ce qu'on peut en attendre : Personne ne les imaginait à ce niveau, donc impossible de prédire ce qu'ils vont faire. Ils ont clairement une très bonne équipe (mais pas forcément de très bons joueurs) et pourraient faire une Leicester, même si c'est un truc de journaliste paresseux de comparer les deux. En même temps, l'Islande a une population inférieure à celle de Leicester, donc qu'ils atteignent les quarts de finale serait déjà un petit miracle. Et en même temps, on peut plus rien prédire depuis que Leicester a remporté la Premier League. On va juste dire que ce sont des outsiders.

Lars Lagerbäck // EPA Images/Peter Schneider

HONGRIE

Comment sont-ils arrivés là ? Il fut un temps où ils faisaient partie des équipes les plus redoutées, mais depuis, la Hongrie a manqué tous les tournois internationaux majeurs depuis la Coupe du monde 1986. Leur dernière participation à l'Euro remonte à 1972 où ils avaient terminé quatrièmes. En 2016, ils ont terminé troisièmes de leur groupe de qualification, derrière l'Irlande du nord et la Roumanie. Ils ont ensuite battu la Norvège en barrages. Excusez-nous de ne pas classer très haut leurs chances dans cet Euro, mais on est contents qu'ils soient de retour déjà.

Zoltan Gera. // EPA Images/Robert Ghement

Les stars : La Hongrie manque clairement d'une star reconnaissable, avec Zoltan Gera (ancien de Fulham) et le gardien en jogging Gabor Kiraly étant sûrement les visages les plus connus. Ils ont respectivement 37 et 40 ans et jouent aujourd'hui dans leur championnat national.

Le sélectionneur : Quoi, vous n'avez jamais entendu parler de Bernd Storck ? Mais il a joué plus de 180 matches pour le Borussia Dortmund dans les années 1980 ! Il a été adjoint là-bas pendant les années 2000 avant d'être sélectionneur du Kazakhstan puis de la Hongrie en 2015.

// EPA Images/Sebastien Nogier

Ce qu'on peut en attendre : Ce groupe est incontestablement le plus faible de la compétition, mais on ne mise quand même pas sur la Hongrie. Le Portugal devrait être tranquille, et l'Autriche et l'Islande ont montré plus de qualités pendant les qualifications.