24 heures dans le caleçon de Derek Jeter

La plupart des athlètes partent à la retraite en étant jeunes et riches, et consacrent le reste de leur vie à leurs loisirs. Après leur pot de départ, la plupart de ces anciens sportifs choisissent d’ouvrir des restaurants, deviennent commentateurs ou, comme Michael Jordan, parieurs sportifs et fumeurs de cigares. Derek Jeter est une exception. À 39 ans, la star des New York Yankees a semble-t-il choisi de préparer son départ imminent d’une manière différente. Récemment, il a décidé d’associer son image à une marque de boxers de luxe nommée Frigo RevolutionWear. En novembre dernier, à Manhattan, à l’occasion de la soirée de lancement, on m’a offert l’un de ces boxers. Surpris par la nature de l’objet, j’ai mis pas mal de temps avant de me décider à l’essayer. Ce sous-vêtement est, en effet, compliqué. Les trous des jambes sont entourés d’anneaux élastiques ; ainsi, vos poils de jambes se font arracher au moment où vous l’enfilez. L’avant du sous-vêtement étant équipé d’une sorte de poche sphérique appelée la « Zone frigo », vous avez ensuite pour mission de transformer votre bite et vos testicules en une boule aussi compacte que possible. Une fois le caleçon enfilé, bizarrement, la sensation est agréable. Ma bite et mes couilles se trouvaient en parfait équilibre. Je ne les sentais pas pendre, contrairement à d’habitude. Je n’avais pas non plus l’impression que quoi que ce soit les retenait. Mes attributs masculins étaient comme en lévitation. Je me demande si Jeter porte ce caleçon quand il est sur le terrain ou lorsqu’il sort en ville. Son histoire de Zone frigo n’est confortable que lorsqu’on y est habitué. J’imagine aussi que le fait de pouvoir se permettre d’acheter un caleçon outrageusement cher rajoute du frisson à l’expérience. En revanche, je peux affirmer qu’en dormant avec, ma bite a essayé de se faire la malle hors de la Zone frigo. Comme j’aime être à l’aise, j’ai jeté mon nouveau caleçon dans le panier à linge et ne l’en ai toujours pas retiré.