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Crime

Se vanter sur les réseaux sociaux serait une bonne manière de se faire voler

C’est pas moi qui le dis, c’est un sondage.
Photo par Elijah O'Donell, via Unsplash

Question existentielle : si je ne publie pas mon bonheur sur les réseaux sociaux, est-il réel? À quoi servent ces plateformes, sinon qu’à y étaler avoirs et train de vie idyllique?

Eh bien, elles pourraient servir aux voleurs qui convoitent vos biens, selon ce que donne à penser un récent sondage britannique. On a établi un lien entre les victimes de vols et leur propension à partager leur vie sur les réseaux sociaux.

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D’une part, parce qu’une majorité de personnes a admis aimer se vanter de ses achats dispendieux (51 %) et de ses voyages (81 %) sur les réseaux sociaux. D’autre part, parce qu’une majorité des victimes de vols (52 %) avaient dévoilé leur localisation en ligne, avant le cambriolage.

« C’est potentiellement cette fanfaronnade, cette propension à trop en dévoiler en ligne qui a fait en sorte qu’un répondant sur 12 a été volé », avance la firme Hillarys, la compagnie de design intérieur à l’origine du sondage.

Si une majorité de répondants ayant été cambriolés a cessé de dévoiler sa localisation à la suite du vol (58 %), il demeure que 13 % d’entre eux ont choisi de continuer de le faire. Les autres (29 %) ont admis ne pas savoir comment cesser d’afficher leur localisation en ligne.

Le sondage a été mené auprès d’un peu plus de 2000 Britanniques actifs sur les réseaux sociaux, qui louaient ou possédaient un logement.

Vols chez les célébrités

Toute cette histoire n’est pas sans rappeler le braquage de Kim Kardashian à Paris, en octobre 2016. On lui avait dérobé pour près de 14 millions de dollars en bijoux. Dès les débuts de l’enquête, les policiers parisiens pointaient du doigt la popularité de Kim K., soulignant que les bijoux volés venaient d’être exposés sur les réseaux sociaux.

Comme cette bague à 4,5 millions de dollars américains.

Ce soupçon aurait été confirmé par un des principaux suspects dans cette affaire. Selon ce que rapporte Le Monde, Aomar Ait Khedache a admis lors de son interrogatoire qu’« il suffisait de regarder sur internet pour tout savoir, absolument tout. »

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Une vague d’importants cambriolages a également touché plusieurs célébrités à Los Angeles, à l’hiver 2017, dont Alanis Morissette, Nicki Minaj et Kendall Jenner. Les vedettes n’étaient pas dans leurs demeures au moment du crime.

Cité par E! News, l’expert en sécurité des célébrités et chef d’une entreprise d’organisation d’événements, Mark Chinapen, avait alors critiqué l’utilisation que font les stars des réseaux sociaux.

« Il est souvent facile de savoir où se trouve une vedette, parce qu’elle vous le dit sur Instagram ou sur Snapchat, a-t-il dit. Je dis à tous mes clients de ne pas trop en révéler, de faire attention ».

Justine de l'Église est sur Twitter.