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Musique

Iron Maiden ne pensent qu'à tuer des gens

Des potes à moi ont une théorie sur Iron Maiden : selon eux, leurs cinq premiers albums sont des albums de metal parfaits parce que chaque morceau parle, fait allusion ou véhicule des images de meurtre.

Les récents commentaires de Dave Mustaine – selon lesquels Obama aurait planifié les fusillades de juillet et août derniers afin d'influencer la législation sur le contrôle des armes à feu – m'ont fait me souvenir de deux choses : d'une, Dave est toujours un gros con, et de deux, Megadeth est toujours un groupe de musique. En pensant à Dave, à sa bouche immonde et à toute la merde qui en sort, je me suis souvenu de potes dans le New Jersey (vous voyez ! Je ne déteste pas tout le New Jersey, seulement Gaslight Anthem) qui avaient une théorie sur Iron Maiden. Selon eux, leurs cinq premiers albums étaient des albums de métal parfaits, principalement parce que chaque morceau parle, fait allusion ou véhicule des images de meurtre. Même les morceaux instrumentaux, ce qui est plutôt impressionnant.

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Cette théorie est-elle fondée ? En considérant les groupes qui sont arrivés après Iron Maiden, comme Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax, on remarque que chacun d'eux a produit bon nombre de morceaux ayant la mort pour thème, mais aucun ne s'est autant impliqué dans le meurtre que Maiden. Et aucun n’a eu cette constance sur cinq albums. Coïncidence, ou conspiration ? Afin de creuser le sujet, faisons un récapitulatif de tous les morceaux de leurs cinq premiers albums afin d'examiner l'importance du thème du meurtre.

Iron Maiden

« Prowler »
Le sujet, c'est un exhibitionniste qui harcèle une femme, puis qui (vraisemblablement) la tue. Si vous tapez sur Google : « exhibitionniste meurtre » vous obtiendrez des résultats non concluants. :(

« Remember Tomorrow »
Une chanson écrite pour le grand-père de Paul Di'Anno, sur le fait d’être mort.

« Running Free »
« Pulled her at the bottle top/ Whiskey dancing disco hop/ And all the boys are after me/ And that’s the way it’s gonna be. » Trucider une strip-teaseuse et s’en tirer à bon compte.

« Phantom of the Opera »
Spéciale dédicace à un maniaque défiguré qui vit sous un opéra, où il tue et torture des gens.

« Transylvania »
Un morceau instrumental sur une région où des vampires tuent des gens.

« Strange World »
« Heureux dans un nouveau monde étrange » avec « des filles qui boivent du vin plasmique ». Ça, ça doit être le royaume d'Hadès, ce qui veut dire que vous êtes mort.

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« Sanctuary »
Fuir ses responsabilités de citoyen après avoir été témoin d’un meurtre.

« Charlotte the Harlot »
Les prostituées sont souvent les proies des tueurs en série. Même si celle-là s'en sort vivante à la fin de la chanson, il semblerait qu'elle finisse par brûler en enfer en 1992 dans « From Here To Eternity ».

« Iron Maiden »
Un guide pour appâter votre prochaine victime chez vous afin de lui faire la peau. Paroles clés de la chanson : « Iron Maiden veut ta mort. »

Killers

« The Ides of March »
Un morceau instrumental faisant référence à la trahison de César et à son assassinat.

« Wrathchild »
C'est à propos d'un enfant non désiré qui recherche son père qu'il n'a jamais rencontré pour le tuer. Ah tiens ! C'est aussi l'intrigue de la chanson « Boy Named Sue » !

« Murders In the Rue Morgue »
Là c’est plus facile parce qu’il y a le mot « meurtre » dans le titre.

« Another Life »
Un mec s’interroge sur l’opportunité de se suicider dans un album intitulé Killers.

« Genghis Khan »
Un autre morceau instrumental, celui-là sur un empereur mongol célèbre pour sa cruauté et pour avoir tué des gens par milliers.

« Innocent Exile »
Là, c'est au sujet d'un type qui est accusé à tort d'avoir commis un crime ; bien sûr, le « crime » en question est un meurtre.

« Killers »
Épineux.

« Twilight Zone »
Un mec est coincé au Purgatoire et il débat sur le fait de dégeler sa copine afin qu'ils puissent tracer ensemble dans cet au-delà maudit.

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« Prodigal Son »
Si vous avez l’habitude de demander conseil à un type qui assassine des enfants innocents, il est plus que probable que vous ayez vous-même buté tout un tas de personnes.

« Purgatory »
C'est là où on va quand on meurt, certainement après avoir été assassiné.

The Number of the Beast

« Invaders »
Qu'est-ce qui se passe lorsque les Vikings lancent une attaque sur votre contrée merdique ? Les gens meurent.

« Children of the Damned »
Devinez ce qui se passe lorsque six enfants naissent avec des pouvoirs psychiques et qu'ils ne font pas partie des X-Men ? Ils se font ôter la vie.

« The Prisoner »
Inspiré d'un show TV qui parle d'un agent secret qui a sûrement déjà tué des gens.

« 22, Acacia Avenue »
Re-voilà Charlotte, qui continue à se taper des psychopathes et à leur refiler des MST. Il y a de grandes chances qu'il y en aient qui en crèvent.

« The Number of the Beast »
Mises à mort rituelles dans les bois.

« Run to the Hills »
Des cowboys qui massacrent des Amérindiens.

« Gangland »
« Dead men tell no tales/ In Gangland murder’s up for sale. »

« Total Eclipse »
Devinez ce qui se passe lors de la fin du monde ? Tout le monde crève.

« Hallowed Be Thy Name »
Les réflexions d'un homme avant de mourir par pendaison.

Piece of Mind

« Where Eagles Dare »
Basé sur un roman d'espionnage, la deuxième guerre mondiale, les nazis et d'autres trucs morbides. Ah, et il y a aussi un suicidé.

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« Revelations »
Ça s'inspire des livres d'Aleister Crowley ; on peut y trouver du venin, de sombres abysses et des serpents.

« Flight of Icarus »
C'est basé sur le mythe grec que vous avez certainement appris à l'école, dans lequel un type vole trop près du soleil, prend feu, tombe dans l'océan et crève.

« Die With Your Boots On »
Bruce énumère toutes les choses badantes qui pourraient arriver, notamment mourir de faim et vivre un tremblement de terre.

« The Trooper »
Charger des soldats russes armés jusqu'aux dents qui s'attendent à être attaqués est une très mauvaise idée, mais c’est cool quand on vous le raconte.

« Still Life »
Ne vous laissez pas berner pas la présence du mot « life », le vrai sujet de la chanson est la noyade.

« Quest For Fire »
Hommes des cavernes VS dinosaures. La fin n'est pas gégé. Ça finit mal pour tout le monde.

« Sun and Steel »
Une ode à un samouraï décédé.

« To Tame a Land »
On ne préside pas la planète Dune sans dommages collatéraux.

Powerslave

« Aces High »
Un super pilote prend l'avion et tue des gens.

« 2 Minutes to Midnight »
Tic tac, tic tac, l'horloge de la fin du monde. À minuit, tout le monde crève.

« Losfer Words (Big ‘Orra) »
Un morceau instrumental très pauvre, puisqu'il ne contient que très peu, voire quasiment pas de morts ; d'ailleurs, le groupe lui-même n'aime pas tant que ça ce morceau. Pauvre petite chanson sans meurtres.

« Flash of the Blade »
C'est un morceau sur un escrimeur qui a été utilisé dans le film Phénomènes, sur une fille qui sait parler aux insectes et qui résout des meurtres, mais les meurtres ont déjà eu lieu, donc elle ne sert à rien.

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« The Duelists »
Vous savez ce qui se passe lorsque deux duellistes s’affrontent ? L'un des deux crève.

« Back In the Village »
La suite de la chanson « The Prisoner » : fait mention de bombes, de bûchers humains, de meurtriers et de meurtres.

« Powerslave »
Les Égyptiens étaient maîtres dans l'art de tuer et de conserver les corps.

« Rime of the Ancient Mariner »
Plus de 13 minutes détaillant des tueries en milieu aquatique.

L'esquisse originale de cette théorie a été dressée il y a quelques années par un certain Chris Zusi, mais elle a disparu. Brett Beach et Geoff D'Agostino ont joué un rôle essentiel dans la consultation et la mise en lumière des tueries dans chacun de ces morceaux.

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