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Les bactéries présentes dans nos intestins régulent la digestion, entretiennent des liens pour l'heure mystérieux avec le cerveau, et peuvent affecter le métabolisme. En fait, la flore intestinale représente quelque 500 000 gènes différents, un patrimoine 25 fois plus important que celui du corps humain. Ces bactéries, dont chaque être humain détient un assortiment unique, produisent de nombreuses molécules encore méconnues. Ce sont ces molécules qui intéressent la communauté scientifique, comme les industriels du monde pharmaceutique et du secteur agroalimentaire.Les scientifiques qui se penchent sur le microbiote y voient un potentiel de guérison de troubles neuropsychiatriques : « Si vous prenez des maladies comme la dépression, la schizophrénie, ou l'autisme, il y a un certain nombre de travaux qui montrent que la flore intestinale des patients malades est différente de celle des sujets sains », avance le Docteur Sokol. « Cause, ou conséquence ? Ce qu'on sait, c'est que, chez les souris, quand on modifie la flore intestinale, ça influe sur le comportement et sur le fonctionnement du cerveau. » Parmi les molécules produites par la flore intestinale, on sait que certaines ressemblent à, ou bien sont, des neurotransmetteurs. On pourrait donc agir sur le cerveau, et guérir des troubles neurologiques, en touchant aux intestins. Ce que les tests du Docteur Sokol semblent confirmer.Les scientifiques qui se penchent sur le microbiote y voient un potentiel de guérison de maladies comme la dépression, la schizophrénie ou l'autisme.
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