Samantha Jones
Parvient, dans un seul et même épisode, à dire « Il n’y a pas de blancs, de noirs ou que sais-je, il n’y a que des conquêtes » avant d’évoquer la « grosse bite de noir » de son partenaire.
Largue l’homme qu’elle aime à cause de son « trop petit » pénis.
Sort des inepties du genre « Je ne crois pas qu’il y ait un Parti Républicain ou un Parti Démocrate. Il n’y a que des partis. »
Se rend coupable d’un crime de haine pur et simple contre une travailleuse du sexe trans.
Charlotte York (MacDougal/Goldenblatt)
Force son futur mari à s’épiler le dos à la cire, condition sine qua non pour qu’elle l’assume en société ; par ailleurs, le rabaisse sur son apparence à plusieurs reprises.
N’arrête pas de juger la façon dont ses amies gèrent leur vie sexuelle, alors même qu’elle enchaîne les mecs, plus ennuyeux certes, et uniquement des blancs, à peu près au même rythme qu’elles.
Est républicaine.
Raciste, aussi : elle refuse de manger quoi que ce soit à la table d’un cinq-étoiles, sous prétexte qu’« on est… au… Mexique ! ».
La pire de toutes, sans hésiter.
Carrie Bradshaw
La pire amie au monde : alors que son fétichisme pour les chaussures à plus de 400 dollars l’a, comme elle le reconnaît elle-même, endettée jusqu’au cou, elle espère qu’on va lui prêter de l’argent.
Une très mauvaise écrivaine sans aucune éthique (n’oublions jamais cette fois où elle a dévoilé le fétichisme de Roger Sterling pour la golden shower, alors que l’attitude de ce dernier ne méritait carrément pas une humiliation publique, et encore moins qu’on lui bousille sa carrière).
Ne croit pas en l’existence de la bisexualité ; elle dit même à un homme bi, les yeux dans les yeux, que pour elle, son identité n’est qu’« une autoroute vers Gayland. »
Largue ce même mec bisexuel au cours d’une fête, sans même lui dire au revoir, et trouve quand même le moyen de venir pleurnicher quand elle se fait larguer par post-it.
La White Feminist de service : elle se prend pour une patronne exemplaire d’empowerment sous prétexte qu’elle écrit sur le sexe, alors qu’en parallèle elle juge sa « meilleure amie » Samantha parce qu’elle a couché avec une femme.
- Une blanche persuadée d’avoir inventé le collier prénom..
- Responsable de cet étrange accent dégueu, mélange curieux d’appropriation culturelle et de hate speech ; appelle également « dragueuses de mon cul » les personnes trans travailleuses du sexe.
Miranda Hobbes
Se fait un temps passer pour une lesbienne afin de gravir les échelons (au sein d’un cabinet d’avocats où tous ses collègues sont mariés et, comme ils partent du principe qu’elle est homo, lui arrangent un coup avec une femme !)
Têtue, elle est très dure avec les gens qui la ménagent trop (comme tout le monde, non ?).
Veut baiser un sandwich (ça se comprend).
Fermement opposée à l’anulingus.