FYI.

This story is over 5 years old.

Stuff

Quelques histoires de vengeance de la part d’ex humiliés

Quand la haine de votre ancien partenaire vous pousse à lui envoyer des spoilers de Game of Thrones.

Photo via YouTube

Si vous avez déjà connu les affres caractéristiques de la fin d'une relation amoureuse, vous savez qu'à un moment donné, le cerveau humain est tel qu'il ne peut s'empêcher de penser à se venger. Mieux vaut ne jamais oublier ses fringues préférées chez son ex, sous peine de voir votre précieux sweat partir en charpie. Certains sont plus imaginatifs que d'autres, comme le prouve l'histoire de cette jeune femme trompée, qui a décidé d'envoyer à son ex-copain des spoilers de Game of Thrones chaque semaine.

Publicité

Afin de sonder avec précision les mystères et tourments de l'âme humaine, on a demandé à plusieurs personnes de nous raconter la façon dont elles s'étaient vengées de leur ex.

Bea*, 22 ans

Je suis sorti avec ce type pendant quelques années. Un jour, j'ai découvert qu'il me trompait. Il m'a avoué qu'il ne m'avait jamais aimée et qu'il avait toujours menti. Il m'a quittée pour une autre fille, qui était une amie. Quelques mois plus tard, il l'a larguée après avoir partagé une vidéo d'elle en train de le sucer.

Une nuit, j'étais avec cette fille, à discuter de choses et d'autres. On a fini par imaginer un moyen de le faire arrêter. Je savais que ruiner sa réputation me permettrait d'aller de l'avant. Son ex a alors rendu visite à la police pour leur parler de la vidéo. De mon côté, j'ai appelé son coach – il pratique la boxe – pour lui avouer que son élève séchait les entraînements pour être avec moi. Il a été suspendu de l'équipe et interrogé par les flics.

Toutes les filles du coin savent désormais de quoi ce type est capable, et c'est un pestiféré aujourd'hui.

Illustration de Polly Williams

Jing, 25 ans

Nous nous sommes rencontrés lors d'une journée portes ouvertes dans une université, et avons rapidement sympathisé. Il n'a pas réussi à accéder à Oxford et a choisi d'intégrer une fac londonienne à la place. Il a emménagé dans un appartement que mes parents avaient acheté dans Londres. Nos deux premières années ensemble étaient agréables, même si le sexe était quasi-absent. Au début, je faisais tout mon possible pour le tenter, mais j'ai rapidement abandonné. Au bout de la troisième année, j'en avais plus qu'assez de devoir jongler entre mon mémoire et un stage, tandis qu'il passait ses journées à jouer aux jeux vidéo dans son lit.

J'ai fini par découvrir qu'il me trompait avec une fille de son cursus. Je n'en pouvais plus, mais plutôt que de l'engueuler, j'ai décidé de me venger patiemment. J'ai passé de longues soirées à jouer avec lui à la console, ce qui l'empêchait de travailler avec assiduité. L'été arrivant, il a obtenu un stage chez JP Morgan – avant qu'on ne lui propose un job, à condition qu'il obtienne une mention « Bien » à l'examen. Bien entendu, il ne l'a pas obtenue. Je l'ai viré de l'appartement le jour même.

Publicité

Sarah, 24 ans

Je suis sortie avec un vrai connard, qui n'arrêtait pas de me rabaisser. Lorsque nous croisions une fille canon dans la rue, il la matait et me disait que je devrais m'habiller de la même manière. Pendant le sexe, il m'incitait à faire des trucs que je détestais – il le savait parfaitement. Un jour, j'ai fouillé dans son historique Facebook et j'ai découvert qu'il envoyait des messages salaces à trois autres filles depuis au moins un an.

Je savais qu'il adorait sa mère. J'ai fait plusieurs captures d'écran de ses messages, et les ai tous envoyés à sa tendre maman.

Illustration de Polly Williams

Ruth, 22 ans

Je suis quelqu'un d'assez croyante. Il y a deux ans, je sortais avec un étudiant étranger. Il avait l'habitude de balancer des remarques homophobes qui me foutaient super mal à l'aise – ce qui m'empêchait de lui avouer que j'étais bisexuelle, en fait. Je lui en voulais chaque jour un peu plus, tout en étant dépendante de lui financièrement, car mes parents avaient coupé les ponts.

Il m'arrivait très souvent de vouloir le quitter, mais il revenait sans cesse avec des cadeaux et des invitations au restaurant – j'avais beaucoup de mal à lui dire non. Du moins, jusqu'à ce que je rencontre Laura*, ma copine actuelle. Au même moment, j'ai appris par quelqu'un que ce type sortait avec moi dans l'espoir d'obtenir un passeport britannique, nécessaire afin de satisfaire ses « ambitions politiques ». J'aurais aimé me venger de manière bien plus fracassante, mais lui avouer que j'aimais une fille et que j'allais sortir avec elle s'est avéré amplement suffisant.

Publicité

Robert, 34 ans

C'était ma première relation sérieuse. Elle a duré neuf ans. Au cours de ces années, j'ai passé tout mon temps à bosser comme un esclave dans une boîte spécialisée en droit des sociétés. Nous nous étions mis d'accord : après avoir obtenu son diplôme d'infirmière, j'étais censé me mettre en free-lance afin de créer ma propre société. Le problème, c'est qu'une fois son diplôme en poche, elle n'a fait aucun effort pour trouver un job. Elle ne m'a jamais proposé de payer sa part du loyer non plus. À chaque fois que j'évoquais ce problème, elle devenait hystérique.

Je me suis mis à préparer mon départ en économisant afin de m'acheter mon propre appartement. Elle l'a découvert, et a tenté de me convaincre de mettre son nom sur l'acte d'achat en compagnie du mien. J'ai refusé et ai décidé de faire venir ma mère – gravement malade – chez nous afin de la forcer à quitter les lieux, ce qu'elle a fait. Aujourd'hui, je n'ai plus de petite amie, mais j'ai un appart dans le nord de Londres.

*Les prénoms ont été modifiés.

Suivez Salma sur Twitter.