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Les histoires de sexe finissent mal (en général)

Certains de nos contributeurs nous ont fait part de leurs pires anecdotes sexuelles.

Cet article a été initialement publié sur VICE UK. De manière générale, le sexe est une pratique amusante. En fait, il s'agit même d'une chose tellement amusante que nombre de personnes passent une partie considérable de leur vie à espérer avoir des relations sexuelles régulières – ce qui en dit forcément long sur leur côté amusant. Néanmoins, il arrive que le sexe soit source de frissons d'angoisse, de moments stressants et d'échanges de fluides ratés. À ce titre, certains de nos contributeurs nous ont fait part des pires moments libidineux qu'ils aient jamais vécus.

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« Quand j'étais adolescente, la simple idée de me faire surprendre en plein acte par mes parents – ou n'importe quel parent, d'ailleurs – suffisait à m'emplir de crainte. Comme je n'avais aucune envie de me tenir écarté du sexe pour autant, disons que j'ai eu mon lot d'aventures dans des endroits relativement éloignés de ma maison. Mais une fête m'a finalement dégoûté de l'idée de coucher avec quelqu'un dans un lieu dit « insolite ». C'était une soirée où l'alcool coulait à flots et où tout le monde avait l'air hyper chaud. Mon copain et moi nous sommes mis en quête d'un endroit plus tranquille. On a trouvé notre bonheur en allant derrière la cabane du jardin, et je me suis mise à genoux dans l'optique de lui faire une fellation. Après cinq minutes, ses gémissements se sont transformés en cris indéterminés. Et d'un coup, j'ai senti un liquide chaud se répandre dans ma bouche. Sur le coup, j'ai pensé « Bon, ça ne ressemble absolument pas à du sperme, alors pourquoi gémit-il autant ? » Puis j'ai réalisé que je lui avais cassé le frein. Il y avait du sang partout – sur mon visage, dans la cabane, sur une décoration de jardin qui trônait près de nous – partout. Quand on a repris nos esprits, on a décidé d'aller dans une salle de bains au plus vite – sauf qu'il s'est évanoui sur la pelouse, la bite à l'air. Sous le choc, j'ai oublié que j'étais couverte de sang et j'ai fait irruption dans la maison pour trouver les toilettes, en passant par le salon où se trouvait l'essentiel des gens. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà frayé un chemin dans une foule d'adolescents bourrés, le visage maculé de sang et de liquide séminal – mais sachez que je ne vous le souhaite vraiment pas. »

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« Au fil des années, j'ai eu de nombreux surnoms grotesques et insultants – « Gator Joe », « Düdemeïster », « Pussyman » (impossible de savoir si c'était censé être positif ou non), mais les gens ont progressivement arrêté de m'appeler ainsi. Un surnom en particulier continue de me coller à la peau – « Popeye ». Il me renvoie à un souvenir que j'aimerais sincèrement oublier. Il y a sept ans, je sortais avec une fille issue d'une famille très catholique. Après six semaines sans qu'il ne se passe rien entre nous, elle m'a laissé comprendre qu'elle aimerait passer à la vitesse supérieure – ce qui s'est traduit par de nombreuses masturbations maladroites.

Un vendredi soir, alors que nous étions seuls, j'ai constaté que quelque chose avait changé dans sa manière de faire. Je l'ai senti un peu fatiguée, et lui ai donc suggéré de me mettre un doigt dans l'anus. Elle avait l'air ravie et s'est agenouillée au sol, me doigtant d'une main et me masturbant de l'autre, tandis que j'étais allongé sur le matelas, les jambes en l'air. J'ai compris les limites de cette position relativement discutable en éjaculant dans mon propre œil. Depuis que j'ai eu le malheur de raconter cette histoire, mes amis ne cessent de chantonner le générique de Popeye quand ils me voient. »

« Je venais de rencontrer une fille à une fête, et elle m'a emmené chez elle. Elle venait manifestement tout juste de déménager – et au fil de notre discussion, j'ai compris que c'était aussi le cas de sa mère timide et de son père excessivement protecteur. Sauf que sur le coup, je ne savais pas trop en quoi cela allait avoir une quelconque influence sur notre histoire – j'étais déjà suffisamment préoccupé par le fait de devoir dormir sur un lit encore recouvert de plastique. Peut-être que j'aurais dû prêter un peu plus attention à ce détail, parce que le père en question a débarqué, flanqué d'un énorme chien (et, très étrangement, muni d'une boîte à outils). Il s'est mis à me gueuler dessus. J'étais presque entièrement nu et je me suis mis à hurler en guise de protestation – mais comme il n'y a jamais de bonne manière de s'extirper d'une telle situation, j'ai décidé de fuir. Comme j'étais un peu ivre, j'ai loupé plusieurs marches en dévalant les escaliers et je suis tombé. Le chien m'a mordu la cheville, et le père m'a donné un gros coup de botte dans les testicules. J'ai fini par réussir à m'enfuir par la porte principale, avant de me cacher derrière un buisson situé non loin de son immeuble. J'ai jeté des pierres à la fenêtre de la fille, qui a fini par me balancer mes vêtements. J'ai fini par rentrer chez moi, la cheville en sang et les testicules en feu. Moralité : si la personne que vous aimez/convoitez a été enfantée par un dégénéré, fuyez, très loin. »

« Mon copain et moi revenions tout juste d'un anniversaire – une fête qui impliquait beaucoup d'absinthe et de joints. C'était une très bonne soirée, et il était donc logique de la conclure par une relation sexuelle bâclée. Cela faisait à peu près une heure qu'on s'y adonnait – rien de bien fantasque, puisqu'on alternait entre le missionnaire et l'amazone. Quand on a terminé, mon copain s'est délicatement retiré et j'ai entendu un bruit particulièrement répugnant – précisément le genre de bruit qu'on n'a pas envie d'entendre après une relation sexuelle. J'ignore comment, mais la majorité de son ventre et l'intégralité de mon dos étaient recouverts de merde. Nous étions bien trop ivres pour faire preuve de vigilance lors du nettoyage, et nous nous sommes réveillés dans un lit recouvert d'une fine couche d'excréments. À ce jour, nous ignorons tous deux comment une telle chose a pu arriver – même si nous privilégions la piste du poltergeist farceur. »