susobrino live Seis Estudios Para Guitarra DTM Funk
Toutes les photos sont de Arthur Brouns
Culture

À la release party intime de Susobrino à Anvers

La release du premier EP du tout nouveau label de DTM Funk a été célébrée comme il se doit : snacks boliviens, shots, bières, et dans mon cas, avec une belle gueule de bois le lendemain.
AB
Brussels, BE

Ce qu’on connaît de la Bolivie, c’est principalement pour ses révolutions, ses icônes féministes, ses lamas, ses Incas et La Paz, souvent désignée à tort comme étant la capitale. La vraie reste Sucre, une ville ultra diversifiée, foyer de nombreux·ses créatif·ves dont l’artiste Susobrino, qui y a vécu ses deux premiers mois avant de s’installer en Belgique.

Connu pour ses jungle screeches, ses rythmes chauds et ses beats du futur, Susobrino s'est fait un nom en tant que producteur émergent en remportant deux fois le Champion Sound, un compétition de beatmaking qui focus sur les jeunes producteur·ices. Après deux projets déjà sortis, Suso sort une nouvelle création en janvier ; un EP de guitare solo sur le tout nouveau label belge de DTM-Funk, San-Kofa Rhythm Records.

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DTM-Funk, ou David Tricot Mizero dans le civil, n'est pas un visage inconnu de la scène musicale électronique belge. Après avoir été actif durant plusieurs années en tant que promoteur et booker d'événements tels que le Champion Sound, African Boogie Nights et de nombreuses autres soirées underground à Anvers, il lance maintenant son propre label.

San-Kofa Rhythm Records se concentre principalement sur les artistes belges ayant une certaine individualité, et tire son nom d’un terme ghanéen qui signifie : « aller chercher », ce qui représente bien l'idéologie de la maison : déterrer les racines d'un artiste et les relier à la scène de la musique électronique contemporaine.

Sans surprise, c’est le premier album de Susobrino et ses racines boliviennes qui baptisent le label. Pour célébrer la sortie, on a été invité·es pour une petite session intime avec Suso à la guitare et des snacks boliviens préparés par le DJ anversois Mills Boogie y la mamma del Suso.

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Comme le nom « Seis Estudios Para Guitarra » le suggère, l'EP est composé de six morceaux que Suso a enregistrés avec son guitarito, un genre de guitare petit format. De ses 14 à ses 16 ans, Susobrino vivait en Espagne et y prenait des cours de musique. Contrairement à l'approche parfois assez conservatrice de nombreuses écoles de musique en Belgique, son prof espagnol avait une approche un peu plus pragmatique.

Petit, Suso voulait être capable de jouer « Asturias » d'Isaac Albeniz ; un morceau assez complexe. Son prof a accepté de lui apprendre à condition qu'il apprenne d’abord à jouer deux autres morceaux et qu’il lui promette de ne jamais arrêter de jouer. C'est ce qui s'est passé.

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C’est plus tard que Suso revient en Belgique pour se consacrer entièrement à ses études de musiques électroniques à PXL-Music, à Hasselt. Après avoir sorti un EP et un album de son électro latino, il décide de revenir vers ses racines et relève le défi d’enregistrer un EP uniquement avec sa guitare, en hommage à son ancien prof en Espagne.

La release du premier EP du tout nouveau label de DTM Funk a été célébrée comme il se doit : shots, bières, et dans mon cas, avec une belle gueule de bois le lendemain.


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Vous aussi pouvez voir Susobrino performer « Seis Estudios Para Guitarra » en live, puisque d’autres release parties arrivent : l'une avec Mambele, Lander Ghyselinck et son nouveau groupe, Dries Laheye et Niels Broos au VK à Bruxelles, et l'autre avec DTM Funk et Yung Feurich à De Studio à Anvers.

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