fiftyfifty-lab-brussels-vice
Culture

Six artistes à ne pas louper au Fiftyfifty Lab

Et on vous offre 10 duo-tickets.

Ne ratez plus jamais rien : inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et suivez VICE Belgique sur Instagram.

La saison des festivals est peut-être terminée, mais c’est pas une raison pour la mettre en veilleuse jusqu’à l’été prochain. En novembre, FiftyFifty Lab réunit 20 des meilleurs festivals de toute l'Europe, tels que Dekmantel, Primavera et Dour, pour créer un nouveau festival, en mode urbain. Autrement dit, un showcase de festivals à Bruxelles. Le « Smart Curation Music Festival » aura lieu les 7 et 8 novembre dans six lieux au cœur de la capitale : Ancienne Belgique, Bonnefooi, Archiduc, FFormaTTT, et C12 pour l’afterparty. Tous ces lieux seront accessibles avec un seul bracelet.

Publicité

VICE sera sur place afin de documenter l’événement, du coup on déjà a nos tickets. Et comme on a envie de vous y voir, on vous offre aussi 10 duo-tickets sur notre Instagram.

À quoi s’attendre ? Certainement pas un énième festival avec une tête d'affiche typique; mais plutôt un aperçu de la musique de demain.

Plus de trente artistes se produiront en deux jours. Le choix est rude, mais voici les six artistes qu’on vous conseille de suivre de très près. S/O également à nos Belgian Queens Martha Da’ro, Miss Angel et Ana Diaz ; on vous voit.

Nyokō Bokbaë (FR, invités par Coconut Music Festival)

Nyoko_Bokbae

Si on pouvait voyager dans le temps, on pourrait peut-être vérifier par nous-mêmes de quelle époque nous vient ce trio français. On les verrait sans doute naviguer sur un bateau pirate futuriste dans une galaxie lointaine. Selon ces trois mecs, leur projet représente une « aventure pirate » ; pas si étonnant si l'on sait que Nyokō Bokbaë signifie « être dans le même bateau » en wolof.

Les trois artistes ont d’ailleurs été nommés par i-D comme les vraies victoires de la musique. Leur usage alterné du wolof, de l’anglais et du français est un exemple de ce que la musique moderne peut être. Niveau influences, le boys band du label français Boukan Records s'inspire de l'afrobeat nigérian avec un mélange éclectique de pop américaine et de broken beats britanniques.

Susobrino (BE, invité par FiftyFifty Lab)

Susobrino

Susobrino est un producteur et collectionneur d'instruments belgo-bolivien qui associe les sons séculaires de ses racines avec l'électro contemporaine. Son premier EP « Mapajo », par exemple, est créé à partir d’un enregistrement pris sur le terrain lors de son voyage en Bolivie. Bart Vanobbergen, plus connu sous le nom de Suso Perez, maîtrise non seulement la musique latino-américaine, mais réussit aussi à l'intégrer à des sonorités actuelles. Pour cela, il utilise des instruments traditionnels comme la quena et le charango, qui lui permettent d’exprimer son côté plus énergique et agressif. Son album « La Hoja De Eucalipto », qui vient de sortir sur le label portugais XXIII, en est un exemple concret. Après avoir remporté le Champion Sound Beat Battle (pour la deuxième fois), Susobrino est maintenant considéré, notamment par Lefto ou Red Bull Elektropedia, comme l’un des artistes belges les plus prometteur·ices.

Publicité

Pongo (PT, invitée par Paléo)

Pongo

Pongo est une vraie sirène. Sa musique est chargée de rythmes hypnotiques qui incarne à merveille l’esprit du kuduro, en mélangeant ses racines angolaises avec de la dance, du dancehall ou de la pop. Sa voix aussi puissante et rythmée que fragile et sensible nous entraîne dans son univers, à la frontière entre la dance et la saudade. Rares sont celleux qui nous y ont déjà emmené·es avant elle. Enfant, l'Angolaise s'est enfuie au Portugal et a grandi dans la banlieue de Lisbonne, où elle a rapidement intégré la vie nocturne locale par l’intermédiaire de Buraka Som Sistema, qui connaît un succès mondial. Et oui, Pongo, c’est aussi la voix derrière le tube « Kalemba (Wegue Wegue Wegue) ».

KRANKk (BE, invités par FiftyFifty Lab)

KRANKk

Sur les beats de KRANKkk, on peut souvent entendre les voix de MissAngel, Blu Samu, DVTCH NORRIS ou d’autres noms de la scène hip-hop belge. La musique du groupe anversois présente un teint sombre et agressif, s'inspirant de la UK Garage, de la Grime et de la Bass Music. KRANKk mélange le meilleur de la scène urbaine avec des rythmes électro apocalyptiques.

Le projet est encore jeune, mais son ambition est grande. Un premier album devrait arriver bientôt, mais la date de sortie et le nom du projet sont encore secrets. Pour l'instant, les trois membres nous font attendre avec le single « Crazy » pour lequel ils ont réussi à inviter l’un des chanteurs de blues les plus prometteurs, David Ngyah. Apprendre des autres et trouver le bon équilibre entre plaisir et concentration en travaillant avec différents artistes est aussi l’une des motivations du groupe anversois. Dans « Crazy », Ngyah chante la pression constante que les artistes ressentent. De notre côté, on ne leur en mettra pas davantage et on attendra patiemment.

Publicité

Erika de Casier (DK, invitée par FiftyFifty Lab)

erika-de-casier

La musique d'Erika explore autant les rythmes inspirés du G-Funk des années 1990 que les sonorités R'n'B old school. L’artiste possède une vision bien définie de ce qu’elle fait ; elle puise dans ses influences pour les réinterpréter, en prenant soin de les rendre inédites et actuelles.

Pour l’instant, Copenhague est sa base ; elle y produit ses chansons et les chante à vélo, comme on peut le voir dans son clip « Do My Thing » ; une interprétation personnelle d'un classique du rap. Mais si on se demande d'où elle vient précisément, ça devient plus complexe. Enfant, elle a beaucoup bougé, du Portugal aux Etats-Unis. Elle représente aussi un peu la Belgique parce que ses parents y vivent (ainsi qu’au Cap Vert).

Glauque (BE, invités par FiftyFifty Lab)

1572002915326-Glauque

Comme leur nom l'indique, leur musique est une combinaison de deux ambiances. Glauque, souvent utilisé pour qualifier quelque chose de sinistre, triste ou sombre, est aussi une couleur : un vert qui tire vers le bleu. Cette union décrit parfaitement leur identité. Glauque combine le rap et la musique électronique et réussit à ne pas tomber dans un genre défini. Sur scène, pas de DJ ni de MC, puisqu’ils privilégient une configuration de plus en plus rare composée de deux chanteurs et trois musiciens.

Plongé dans l'atmosphère électronique, l’état d'esprit poétique de Glauque pose des questions sans y répondre. Avec leur musique, ils nous plongent dans nos pensées, où les mots et les sons entrent en collision d'une manière synthétique et vertigineuse. Les lauréats du Concours Circuit viennent de rentrer de leur tournée au Canada, pour le plaisir de nos tympans.

Rendez-vous au FiftyFifty Lab les 7 et 8 Novembre à Bruxelles, et sur notre Instagram pour tenter de remporter vos tickets.