Un vendredi soir dans un salon de tatouage de Brooklyn

FYI.

This story is over 5 years old.

La vie des autres

Un vendredi soir dans un salon de tatouage de Brooklyn

On a filé un appareil jetable à Carlos Porras, un tatoueur qui bosse pour la célèbre enseigne Greenpoint Tattoo Co.

Cet article a été initialement publié sur VICE US.

En temps normal, un photographe à la recherche d'un sujet va trouver « quelque chose » d'intéressant sur lequel pointer son objectif : ce quelque chose peut être un lieu, une personne, une sous-culture… Le résultat est souvent révélateur, même beau, mais incomplet. Et si, au lieu de prendre en photo des gens intéressants, on se concentrait sur la vision du monde que ces gens ont ? C'est l'objectif de « La vie des autres », notre colonne photo.

Publicité

Aujourd'hui, on a filé un appareil jetable à Carlos Porras, un tatoueur travaillant pour la célèbre Greenpoint Tattoo Co., à Brooklyn. Voici ce que Carlos avait à nous dire sur la nuit où il a pris ses photos.

VICE : Pouvez-vous nous raconter ce qu'il s'est passé vendredi soir ?
Carlos Porras : La soirée a commencé vers 21 heures ; avec des copains et des collègues, on est allé au bar Matchless et on a bu des coups en faisant un tournoi de baby-foot. Après le Matchless, on est allé au Enid's, puis au No Name, et après on est retourné au salon de tatouage.

À quoi ressemble un vendredi soir typique dans le salon ? Est-ce que cette nuit a été différente des autres ?
Les vendredis soir, on a pas mal de clients en général. Il y a beaucoup de gens qui veulent se faire tatouer. Au moment où le salon va fermer, des amis débarquent et on propose des idées pour continuer la nuit. Ce vendredi soir où j'ai pris les photos était semblable aux autres.

On peut voir des personnes se faire tatouer sur vos photos. Qui sont ces gens ?
On s'est tous tatoué les uns les autres : Jason, Carlos, Mike, Rachel, Richie et Ashley. On s'est tous fait la même chose : un smiley qui sourit.

Comment s'est passé le matin suivant ?
Tout le monde avait une sacrée gueule de bois, mais on est retourné au boulot et c'est passé assez vite.

Retrouvez l'auteur, Julian Masters, sur son site perso.