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Culture

Thomas White est prêt à faire fondre la neige à Igloofest

Le DJ et producteur montréalais nous a concocté un mix exclusif pour se mettre dans le mood.
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Si vous êtes sorti semi-régulièrement dans les bars et clubs montréalais dans la dernière décennie, vous avez sûrement déjà entendu le nom de Thomas White. À l’origine de l’empreinte RAW Records qui fait depuis longtemps la promotion de la musique de club avant-gardiste en ville, le DJ et producteur s’est taillé une réputation enviable dans la communauté de la musique électronique montréalaise, avec ses fréquents sets au Newspeak et au Belmont. Fan des frontières de la musique électronique expérimentale, les sets de White sont à la fois éclectiques et intrigants, se promenant un peu partout à travers les styles et les sonorités.

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Thomas White réchauffera la piste de danse au Vieux-Port à l’occasion de la 12e édition de Igloofest, le plus grand festival de musique électronique hivernal en plein air. Et, question d’avoir de quoi à écouter pendant qu’on s’y prépare en enfilant nos one-piece fluos, il nous a concocté un petit mix rempli de bijoux.

VICE : Salut Thomas! Te rappelles-tu ton premier Igloofest en tant que spectateur?
Thomas White : Oui, très bien, c’était en 2009, pour aller voir Modeselektor. C’est peut-être seulement un sentiment de nostalgie, mais je crois que c’est le meilleur set que j’ai jamais vu à Igloofest! Je venais à peine de commencer à mixer, et ça m’a vraiment motivé à continuer dans cette voie-là. Depuis, j’y retourne chaque année au moins une fois.

Et comment t’es-tu senti lorsque tu as appris que tu jouerais, la première fois?
C’était en 2015, j’étais extatique, j’ai sauté un peu partout! C’est quand même important, Igloofest : c’est une institution montréalaise. Je jouais sur la scène secondaire, mais il y avait quand même un millier de personnes, donc c’était très impressionnant.

Tu as eu la chance de voir les deux côtés de la médaille, en jouant à Igloofest et au Piknic Électronik. Est-ce que tu te prépares différemment?
Le processus est assez similaire pour les deux : je me fais une longue playlist, d’environ 200 chansons, que j’aime bien et que je sais que je veux jouer, et j’écoute comment elles vont ensemble. Mais je n’aime pas trop préparer mes mix d’avance, ça gâche un peu le moment. C’est beaucoup plus amusant d’être spontané et d’y aller avec le mood de la crowd.

Est-ce que le mix que tu nous as préparé donne un avant-goût du set que tu vas faire
Un peu, c’est un mélange de chansons que j’aime beaucoup en ce moment, avec des morceaux exclusifs, dont une démo qui devrait paraître sur mon prochain EP. Mais c’est certain que ça sera différent lorsque je serai sur scène. J’ouvrirai pour Iglooghost, qui est un artiste que j’aime et j’admire beaucoup, donc je suis très excité et j’ai hâte de voir s’il compte jouer des trucs wild ou y aller avec un set plus classique et posé.

Et qu’est-ce qui se passe pour toi, en 2019?
J’ai plein de musique que je veux sortir. Je n’ai pas trop eu la chance de release de musique en 2018, donc je compte me rattraper cette année, avec au moins un EP solo, et d’autres projets collaboratifs, dont un EP avec la chanteuse Lia. Mais le mood sera différent de ce que les gens sont habitués [d’entendre] avec moi, c’est un peu plus calme. C’est de la musique avec des vocals, qui sera mieux adaptée pour l’écoute seul chez soi.

Billy Eff est sur internet ici et .