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Drogue

On sait (à peu près) où sera vendu le cannabis légal au Québec

Le pot, ça s’achète en métro.

On apprend aujourd’hui dans La Presse que le gouvernement du Québec a pas mal avancé dans sa réflexion sur les emplacements des succursales de la Société québécoise du cannabis (SQC), où sera vendu le cannabis lorsque légalisé.

Et pour Montréal, les plans se précisent.

Un emplacement à proximité du métro Berri-UQAM serait envisagé en raison de l’importance du trafic de drogue qui s’y fait déjà, ainsi que du caractère névralgique de la station de métro montréalaise où transitent trois lignes de métro. (La pizzéria de la station va-t-elle tripler son chiffre d’affaires sous peu? À suivre)

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Dans les premiers temps de la légalisation, il y aura quatre succursales de la SQC à Montréal, sur un (presque) ambitieux total de 20 prévues pour toute la Belle Province.

La SQC est en discussion avec plusieurs villes de la province, dont Québec, pour déterminer où iront les boutiques.

Dans la métropole, on entend rester dans les environs du réseau souterrain. On prévoirait ouvrir une SQC dans le coin du métro Jean-Talon, aussi un secteur névralgique de la ville, où les rues commerciales Saint-Hubert et Jean-Talon sont très fréquentées.

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Les deux autres SQC seraient prévues pour le secteur du Sud-Ouest et, plus à l’est, près du métro Radisson.

Selon les informations de La Presse, quatre succursales supplémentaires s’installeraient à Montréal vers la fin 2018 ou au début 2019. On prévoirait établir éventuellement un réseau de 150 à 200 SQC pour toute la province.

Bref, en admettant que les sénateurs ne traînent pas trop avec l’adoption du projet de loi et que les astres s’alignent, les étudiants de l’UQAM et du cégep du Vieux-Montréal pourront (peut-être) festoyer en grand à la rentrée de 2018 avec une toute nouvelle succursale de vente de cannabis légal tout près de Berri-UQAM.

Si le projet tarde à voir le jour, il y aura toujours moyen de fêter la mi-session. Ou la fin de session. Ou l’entre-deux-sessions. Ou la vie, en général.

Justine de l'Église est sur Twitter.