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Un tiers des utilisateurs des banques alimentaires canadiennes sont des enfants

Et ils ne représentent que 20% de la population.
Un tiers des utilisateurs des banques alimentaires canadiennes sont des enfants
Photo par sydney Rae via Unsplash

Le rapport 2018 publié par Banques alimentaires Canada révélait que 35.2% des utilisateurs des banques alimentaires étaient des enfants. Cette statistique est quasi-identique au Québec (35.1%), mais est beaucoup plus importante dans les territoires canadiens (43.3%), où l’insécurité alimentaire est encore extrêmement élevée.

Les familles monoparentales, tout comme les enfants, sont également une partie de la population qui est surreprésentée dans ce rapport. Alors que 19% des utilisateurs des banques alimentaires sont des familles à un seul parent, elles ne représentent que 10% des ménages canadiens.

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L’organisme Banques alimentaires Canada a émis quatre recommandations à l’endroit des politiciens pour tenter d’améliorer la situation. Il incite fortement les politiciens à considérer le revenu de base minimum pour la population et à attaquer de plein fouet le problème de l’insécurité alimentaire.

Le rapport rappelait également la perte de données précieuses qu’aurait pu engendrer le projet pilote ontarien avec l’instauration d’un revenu minimum garanti. Le projet, qui avait commencé en 2017 et qui devait durer trois ans, a été annulé en juillet dernier. Le gouvernement estimait que l’opération serait trop coûteuse et non viable.

Le Québec représentait environ 32.5% du total de visite des banques alimentaires à travers le pays, alors que la population québécoise représente 22%.6 du Canada.

Une étude canadienne publiée par l’organisme PROOF en 2014 montrait que près de 16% des ménages québécois souffraient d’insécurité alimentaire à degrés variés.

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La méthode utilisée pour la collecte de données omet toutefois les sans-abris ainsi que les personnes vivant dans les réserves autochtones. Les auteurs mentionnent toutefois que ces deux groupes sont des personnes «à haut taux de vulnérabilité pour l’insécurité alimentaire» et qu’il faut donc prendre en compte que leur situation n’est pas incluse dans le rapport.