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La méthamphétamine est la drogue la plus courante chez les conducteurs québécois

De nouvelles statistiques montrent que les amphétamines sont plus souvent détectées chez les conducteurs de la province que le cannabis.
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Image | Christian Ohde

Depuis la légalisation du cannabis, plusieurs provinces, dont le Québec, se sont inquiétées des effets du cannabis au volant et ont cherché comment réduire le phénomène. D’après des rapports du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale obtenus par le Journal de Québec, les méthamphétamines seraient une plus grande menace que le cannabis dans la lutte contre la drogue au volant.

Selon les données compilées, la méthamphétamine serait plus souvent détectée que le cannabis chez les conducteurs arrêtés pour conduite avec les facultés affaiblies au Québec. La région de la capitale nationale serait la plus touchée, avec un taux de détection de méthamphétamine de 71 %, tandis qu’à Montréal il est d’environ 42 %. Cet échantillon est composé de 623 conducteurs arrêtés l’an dernier, desquels 56,25 % avaient consommé de la méthamphétamine.

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Il y a plusieurs dangers associés à la conduite sous l’effet de la méthamphétamine : « vitesse plus élevée, variation de la position dans la voie, virage à gauche dangereux, comportements impulsifs, rage au volant, hyper vigilance », d’après TVA Nouvelles. Parmi les autres drogues détectées dans l’organisme de conducteurs arrêtés dans la province, il y a le cannabis (46,9 %), la cocaïne (32,6 %) et le GHB (26,6 %).

La méthamphétamine est une drogue de synthèse, c’est-à-dire qu’elle est le résultat de manipulations chimiques. Pour la produire, on mélange des amphétamines à d’autres produits chimiques, souvent toxiques, afin de rendre le produit plus puissant. Les laboratoires clandestins où l’on fabrique le crystal meth (son autre nom) non seulement sont dangereux, mais ils produisent aussi de nombreux déchets toxiques.

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On apprenait l’an dernier que Montréal était la quatrième plus grande consommatrice au monde de crystal meth. En ce qui a trait aux drogues au volant, par contre, les Montréalais préfèrent le cannabis (43,6 %) à la méthamphétamine (41,5 %).

Une nouvelle loi fédérale, en vigueur depuis le 18 décembre 2018, permet aux policiers d’exiger des prises de sang afin de déterminer le taux de drogues dans le sang des conducteurs qu’ils arrêtent. Pour l’instant, les tests d’urine sont la méthode la plus utilisée, mais ils ne permettent pas de déterminer le taux exact de drogue dans le sang de l’utilisateur.

Billy Eff est sur internet ici et .