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Drogue

Un Australien s’est servi d’un bébé requin comme bong

Il a disparu d’internet après avoir essuyé une volée de critiques dans les médias sociaux.
Gavin Butler
Melbourne, AU
Man smoking a shark bong
Image via YouTube/Ky Sinh

On peut faire un bong à partir d’à peu près n’importe quoi. Des bouteilles de Gatorade, des Furbies et, comme l’a récemment montré un pêcheur australien, un bébé requin-bouledogue mort. En insérant une pièce conique dans la tête du requin et un embout sous son aileron, Billy Brislane a créé ce qui doit bien être le premier requin-bong. Il a ensuite mis en ligne une vidéo de lui-même utilisant son bong au son de la chanson Baby Shark . Comme on pouvait s’y attendre, il a reçu une volée de critiques dans les médias sociaux.

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Sur sa page Facebook Fried Fishing, Billy Brislane s’est fait un nom avec d’autres trucs de cet ordre. Elle est remplie de vidéos montrant le jeune homme avec un crabe accroché à son mamelon par une pince ou un poisson suspendu à son pénis. C’est en quelque sorte le Steve-O des pêcheurs australiens. Il comptait 25 000 abonnés au moment de la rédaction de ce texte. Mais la vidéo du requin-bong a touché une corde sensible, suscitant des protestations et des critiques dans les médias.

« Les humains doivent faire mieux que ça. Les requins ne sont pas des trophées, des jouets ou des bongs… Honte à cette personne et à tous ceux qui pensent que c’est acceptable », lit-on dans les commentaires. Un autre dit : « Tu as perdu la tête. »

Pour se défendre, Billy a répondu aux détracteurs que le requin avait été attrapé par un de ses amis alors qu’ils étaient à la pêche au vivaneau des mangroves, et que c’était du tabac dans la pièce conique.

« Le requin était dans la glace depuis deux nuits quand j’ai eu l’idée, explique-t-il. Il était impossible qu’il soit encore en vie. »

D’autres ont fait irruption dans le débat avec des arguments semblables, voulant que le requin était déjà mort quand Billy en a fait un bong. « Je ne comprends pas pourquoi les gens sont si offensés, écrit l’un d’eux sur Twitter. On n’a plus le droit de s’amuser avec quoi que ce soit. »

Ce n’était pas la première fois que Billy Brislane attirait l’attention. Le mois dernier, le jeune homme de New South Wales avait fait les manchettes après avoir attrapé cinq gros requins-bouledogues en une journée, dans l’estomac desquels il avait trouvé des raies, un dauphin et des requins bébés.

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Il a maintenant annoncé qu’il prévoit de se retirer des médias sociaux après la polémique qu’a suscitée sa vidéo du requin-bong, expliquant qu’il reçoit des messages d’insultes et des menaces de mort, et qu’il s’inquiète des effets sur sa santé mentale. Dans un message subséquent, il a affirmé qu’en raison des plaintes, il avait aussi reçu des visites des autorités.

« Je veux juste dire merci à la bande de lâches qui se sont plaints au point que la police est venue me rendre visite, a-t-il écrit. Honnêtement, j’abandonne. »

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