Publicité
Publicité
Publicité
Pour faire simple, l'auteur y écrit le journal intime d'un tueur, Martin Punkett, parcourant les routes des États-Unis à la recherche de victimes, qu'il expédie à coups de schlass ou de flingues en s'imaginant être un justicier psychotique. Fantasmes et meurtres s'y croisent abondamment. Et très vite donc, le narrateur, Martin Plunkett, est devenu mon héros. Plus qu'un héros, en fait. Il constituait un modèle à suivre. Il était le récipiendaire parfait de mes moindres fantasmes, que je nourrissais par ailleurs en me rendant toutes les semaines au cinéma 14 juillet Beaubourg (aujourd'hui MK2 Beaubourg) pour assister religieusement à leur projection hebdomadaire du film culte Henry, portrait d'un tueur en série . Le vendredi soir, c'était Blue Velvet au Grand Pavois, qui lui, m'offrait un semblant d'espoir.Le frisson du début s'était évaporé et l'intégralité de mon existence avait fini par ressembler à un long bad trip, dont j'avais peur de ne jamais pouvoir me sortir.
Publicité
Publicité
Publicité