Photo : Flickr/Sam Churchill
Oubliez le classique gâteau dans lequel se cache une lime de métal. Les prisonniers du Québec ont de plus en plus recours aux drones pour se faire livrer des substances objets et interdits.On dénombre 60 incidents impliquant des drones depuis 2013. Là-dessus, il y a eu 28 livraisons ou saisies de colis, et le nombre est en croissance. Si on ne comptait que 4 incidents impliquant des drones en 2013, cette année, le nombre est déjà rendu à 24.Sommes-nous les seuls à ne pas savoir ce qu'est une «plug» de weed?Quant au contenu des colis — surprise! — la drogue est particulièrement populaire: les gardiens de prison ont intercepté 15 colis contenant des stupéfiants depuis 2013. Là-dessus, on compte une livraison de 10 «plugs» de «substance verdâtre» et une autre livraison de 10 «plugs» de marijuana.Selon la responsable des communications du ministère de la Sécurité publique, les «plugs» sont des «petits paquets bien ficelés, qui peuvent contenir une certaine quantité de substance, et qui peuvent être insérés dans certaines cavités.»Au total, on dénombre neuf livraisons de « substance verdâtre » et trois livraisons de «substance brunâtre», dont une décrite comme du hasch. Il y a trois cas où la drogue livrée n'a pas été décrite.Les autres articles:
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- 11 colis de tabac
- 11 colis de papier à rouler
- Au moins 8 briquets
- 2 colis de paquets de cigarettes
- 45 timbres Nicoderm
- 6 chargeurs
- Plusieurs cellulaires, en 5 livraisons distinctes
- Au moins 3 pots d'épices (la bouffe de prison, c'est dégueulasse)
- 3 cartes SIM
- 3 armes artisanales, dont 2 pics
- Des d'allumettes
- Des comprimés non identifiés
- Des vis
- Des écouteurs
- Des draps
- Une caméra vidéo GoPro
- Une lame à scie à fer
- Un câble USB
- Une lampe de lecture
- Une sphère de métal
- Une plaquette identificatrice
- Du bois
- Un ziploc