Employés du mois

LOÏG HASCOAT

Loïg est notre stagiaire partenariats depuis trois mois : c’est lui qui nous et vous permet de rentrer à l’œil partout. Il a deux défauts, celui d’être un fervent supporter de la techno nation, et celui d’être breton. Ce qui implique que les deux choses dont il parle le plus au bureau, c’est Plastikman (le DJ de house minimale) et Brest (une ville avec un phare). Il arrive aussi qu’il parle des deux en même temps, parce qu’avant d’arriver chez nous, il s’est occupé de trucs similaires pour le festival de techno breton Astropolis. À part ça, c’est une encyclopédie du cinéma de genre qui n’a rien contre les blockbusters avec des monstres géants et des hommes qui se battent pour survivre. Il aime aussi les vêtements trop colorés (il ne s’en rend pas compte parce qu’il est moyennement daltonien – « comme un français sur dix ! »). C’est à peu près tout, mais on a oublié d’insister sur un point : Loïg Hascoat est le stagiaire partenariats le plus cool de France.

IRWIN BARBÉ
Irwin représente la troisième génération de clones de Ryan McGinley, ces ‘tographes qui font courir leurs amis dans la nature. Mais, pour citer le séminal Aristote : « Les premières connaissances qu’il acquiert, l’homme les doit à l’imitation. » À l’âge où la majorité d’entre nous redoublait sa seconde, Irwin a déjà réalisé trois vidéos pour Gang Gang Dance, Thieves Like Us et Sonic Boom. Comme il partait en Pologne avec ses petits copains, on lui a proposé de nous ramener une série de mode. Il s’est retrouvé là-bas pendant l’enterrement du président polonais, alors on lui a dit de profiter du contexte, ce qu’il a « oublié de faire » parce qu’il préférait courir dans les poubelles avec sa bande. Mais on lui en veut pas trop parce que ses photos sont pas mal et on sait bien, depuis l’immense Rimbaud, qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Voir Warszawa w zalobie

CÉCILE LOGEAY

[

Traduit du québécois

] Cécile a été embauchée par Erik le publisher de Vice US quand celui-ci a viré son assistant, qui était un crisse branleur. Malgré le fait qu’elle vienne d’un ­maudit village français, qu’elle ne comprenne rien à la température en degrés Fahrenheit et qu’elle appelle les cartes de crédit « cartes bleues », Cécile ne pète pas plus haut qu’son câlisse pour autant. Elle ne s’est pas sentie licheuse devant l’crisse assistant de Karl Lagerfeld, et a fait en sorte que tout l’monde s’en sorte avec les bénéfices. Elle ne prend pas le jambon mais ne pense pas non plus que ses merdes valent de l’or, si t’vois ce que j’veux dire ? Une fille qui peut être mannequin un jour puis une belle chouette d’entreprise qui commande de gros plats de poutine le lendemain est obligatoirement une gagnante dans nos livrets. T’es malade, Cécile ! Ne laisse pas tomber la patate !

MAXIME BROUSSE
Maxime est au bureau depuis tellement longtemps qu’on a ­l’impression d’écrire son employé du mois une seconde fois. En réalité, on l’avait simplement oublié quelque part, entre le défunt Power PC du music editor et l’agrafeuse de notre publisher. Il est arrivé ici il y a plus d’un an, a posé sa patte sur tous les trucs qui impliquent de la stratégie et des chiffres, est parti terminer son brillant cursus universitaire à Grenoble, est revenu en snowboard à Paris et depuis, il est connecté en permanence avec les gens qui veulent promouvoir leur dernière sortie acid-jazz dans notre magazine – c’est le mystérieux personnage derrière l’adresse info@viceland.fr. À part ça, il lit TOUS les livres que nous recevons et les chronique en cinq lignes (George W Brousse, c’est lui), se démène sans succès pour imposer les bières au bureau le vendredi après-midi et aime bien faire du snowboard. Je sais qu’on l’a déjà dit, mais ce sport est vraiment ridicule. Fais un petit effort, Max. Arrête ce truc. Voir Livres & DVD