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La question du jour – Quelle est votre histoire de cul la plus ridicule ?

Des gens nous ont raconté le truc le plus horrible qu'ils aient jamais entendu ou qu'ils aient jamais fait

Comme nos stagiaires avaient l'air de s'ennuyer ferme vendredi dernier, on leur a demandé de tracer dans la rue et de parler avec des gens de leur expérience sexuelle la plus conne. Ils sont revenus avec ça.

VICE : Salut, c’est quoi ton histoire de cul la plus ridicule ?

Gennaro Boccia : Une fois, je buvais des coups au Cafe 1001 avec ma meuf du moment quand un pote est arrivé et s’est assis avec nous. On était tous les trois assez bourrés et on a décidé d’aller dans une petite ruelle pour la baiser à deux.

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Pendant qu’il était en train de la baiser, mon pote s’est pété la bite. Il pissait le sang, mais au lieu de flipper, elle s’est mise à le sucer et à avaler son sang. Cinq minutes plus tard, elle pleurait et vomissait du sang et du sperme.

Là, mon pote à décidé de ramener sa bite cassée chez lui, mais nous, on a continué chez elle. Elle a pris un chandelier à deux branches, à allumer les deux bougies, a enfoui la base dans sa chatte et m’a ordonné de « Casser le pied ! Casser le pied ! » Je l’ai cassé, et elle était là : « T’as cassé le pied ! » Après, on arrivait plus à récupérer l’autre bout resté à l’intérieur, et quand elle a finalement réussi à le faire ressortir, il y avait encore plus de sang.

Mais je l’ai quand même baisée toute la nuit. Et sans capote !

Super, champion.

Vicky : J’ai entendu dire qu’au sein d’un couple gay, l’un des deux trompait l’autre. Pour se venger, le cocu a drogué l’impie, et pendant son sommeil, lui a coupé la queue et les boules et les a fait mijoter dans une casserole. Puis, il a fait asseoir l’autre à la table à manger et lui a fait bouffer.

Impie ? Je suis pas sûr que ça soit le mot juste.

Si, vous savez, quelqu’un qui trompe son conjoint. Un impie.

Mmh, OK.

Gram : Ouais, j’ai vu des choses assez bizarres, mais bon, je dirigeais un bordel pour travestis à l'époque.

Tu dois avoir pas mal de trucs à raconter.

Avant, je traînais dans tous les clubs de ce genre. Beaucoup d’entre eux étaient des clubs temporaires qui bougeaient sans cesse et ne restaient au même endroit que pendant quelques semaines. J’ai connu une personne dont le job consistait, en gros, [il se penche et attrape ses chevilles et écarte les jambes] à se pencher au dessus des chiottes comme ça pendant TOUTE la soirée.

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C’était une prostituée ?

Je ne suis pas sûr, mais les mecs n’avaient rien à payer, ils leur suffisait de descendre aux toilettes et de faire ce qu’ils voulaient.

Gratuitement ?

Ouais, ça faisait partie du club ! Cette personne devait se prendre 200 bites dans le cul par soir. Je sais pas si ce genre d’endroit existe toujours, j’imagine que oui. Moi, je m’y intéressais que d’un point de vue sociologique. Ça ne m’excitait pas du tout.

Jeff : Il y a quelques années, je suis allé à Paris. Un soir, on cherchait un endroit pour boire un verre, et on s’est retrouvés par hasard à traîner dans les rues du Marais. On s’est assis dans un petit café très charmant. Au bout d’un moment, je suis allé aux toilettes, qui étaient en bas, et j’ai découvert un véritable donjon du sexe. Il y avait une balançoire et une baignoire remplie de gens qui se pissaient dessus.

Il se passait quoi d’autre ?

Il y avait aussi un mec qui se faisait baiser dans la balançoire. L’endroit était rempli de gens qui avaient des pratiques sexuelles horribles.

Vous vous souvenez du nom de cet endroit ?

Non, mais c’était à côté du Centre Pompidou.

Ça vous a traumatisé ?

Je viens de Melbourne, donc ça bon, ça allait !

Hors-cadre se trouvait « Ben », un ami marié à une femme qui n’est pas cette personne.

Georgina : Le sexe, c’est que du sexe, tout le monde le pratique et plus rien ne semble bizarre, de nos jours. On a plein d’histoires communes entre nous, hein « Ben » ? On leur raconte ?

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« Ben » : Haha ! Ouais !

Georgina : Il y a longtemps, on avait un petite relation extraconjugale. On en était arrivés à cette phase où on faisait l’amour partout et tout le temps, et dans ce cas précis on s’y attelait dans un très joli décor forestier. J’ai entendu quelqu’un crier « hé, Johnny ! » et tout d’un coup, on voit ce chien qui nous court dessus. Il était particulièrement intéressé par ce qu’on faisait. Plus loin, sa maîtresse criait, « Au pied ! » Elle était extrêmement gênée, la pauvre. Nous, pas du tout, on a continué.

« Ben » : Ma tête était coincée quelque part où les femmes aiment avoir une tête coincée !

Georgina : Il était complètement incognito, mais elle pouvait me voir, moi.

« Ben » : Sa jupe recouvrait ma tête.

Georgina : C’est la première fois qu’on se revoit depuis 20 ans, et la première chose qu’il a faite, c’est me demander si je me souvenais de cette histoire. Je ne sais pas si je la raconterais à mes petits-enfants, mais si je meurs demain je pourrai dire que j’ai fait à peu près tout ce que je voulais faire. J’ai vécu des expériences sexuelles de toutes sortes avec des gens de toutes sortes – mis à part les filles, mais je ne dis pas que je le ferai jamais ! Ceci dit, je me suis mariée il y a six mois.

Ça vous gêne si je vous demande votre âge ?

Georgina : J’ai 66 ans. Mis à part le risque de tomber enceinte, le sexe est inoffensif. Et ça ne risque pas de m’arriver à 66 ans !