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LE NUMÉRO SORTEZ-MOI DE LÀ

Music Reviews

La dernière fois que j’ai entendu un sous-Stooges aussi merdique, c’était en 2007 dans une soirée Rock’n’Folk à laquelle je m’étais rendu dans l’espoir secret de piner l’une des meufs des Plasticines.

JACKSON

BOB DYLAN

HOAX

OKKERVILLE RIVER

On me confie enfin des reviews de rap et de R&B – yes man, checke ça. Le problème c’est qu’avec le temps je suis devenu moins bon public, plus adepte d’une posture de type aigle planant sur des reliefs désolés. Donc là, difficile d’apprécier ce disque pourtant relativement bonne ambiance, la faute à une absence de hit véritable et à une utilisation intensive de sons pas très clairs, type générique d’émission sur les Cathares et package rétrorap fait par des mecs à catogan. La meilleure idée de l’album est d’avoir invité Bone Thugs sur un morceau, mais c’est aussi la pire, puisqu’on aurait aimé que leur délicate odeur de transpiration masculine se disperse sur la totalité de l’album. LOUIS VAZ DE CAMOES, AUTEUR PORTUGAIS

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EARL SWEATSHIRT

Doris

Sony

Le mec a le meilleur timbre du game, un des meilleurs flows, et du coup réussit à faire de son rap introspectif semi-indie un truc pas relou du tout. Et surtout on n’écoute pas son album comme un concours de bons morceaux, puisque Earl est tellement charismatique qu’il se transforme en un personnage secondaire de série qu’on aurait la chance d’entendre monologuer pendant une heure. Y’a même des interludes instrumentaux hyper mignons qu’il a produits lui-même. Et surtout, il a motivé Pharrell à sortir son beat le plus ouf depuis « I’m Good » des Clipse.

BARACK OH-DRAMA

JOHN LEGEND

Love in the Future

G.O.O.D.

Je savais d’avance que chroniquer ce disque allait constituer un exercice périlleux, parce que 1. en dehors de son goût prononcé pour les vestes à motif pied-de-poule et les gilets sans manches, je ne connais pas grand-chose de John Legend et 2. l’amour du futur ne m’évoque rien d’autre qu’une cigarette électronique post-coïtale et une publicité pour un site de rencontres « haut de gamme » type Attractive World, dont le seul nom suffit à provoquer en moi une gêne abdominale et des frissons d’angoisse. Après écoute, je me sens obligée de discerner deux types de séducteurs particuliers, ceux qui se félicitent constamment d’être de gros creeps et ceux qui font semblant de s’intéresser à la vie de leurs conquêtes pour mieux les piner par la suite, et je sais désormais que je préfère largement Singuila – qui prépare ses soirées en « parfumant ses draps », en travaillant « son regard dans le miroir » et en achetant du « Baby Johnson pour que ça glisse bien » – à John Legend, étrange hybride de Tété et de Woodkid. SAMANTHA ZUMBA

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THE WEEKND

Kiss Land

Universal

Alors là, j’espère que ça va devenir mon disque préféré dans six mois parce que pour le moment il s’agit plus d’une expérience méga relou. Niveau syntaxe, le mec a trouvé sa routine : intro trop longue avec synthés cloud et/ou synthés pseudo-analogiques un peu sales, miaulements infernaux (qui n’annoncent aucune bonne mélodie, sachez-le), et après BAM – on envoie les drums surmixés, façon migraine, ça prend toute la place et on est presque vexé d’avoir autant pu aimer les premiers trucs de ce triste sire.

A.S. SAINT-ÉTIENNE

JUICY J

Stay Trippy

Columbia

Pour mesurer la valeur d’un rappeur, outre évaluer la somme de platine et d’or qui orne ses accessoires, il suffit souvent de le confronter à d’autres rappeurs. C’est particulièrement pertinent dans le cas de Juicy J, qui malgré son âge absurde, 38 ans, ridiculise systématiquement les gens qu’il invite en featuring – gens qui, souvent, grindent au demeurant un buzz énorme. Là, c’est sur le morceau « Bounce It » que cette domination naturelle se révèle dans sa pleine mesure ; Juicy débute avec un couplet banal, ponctué de phases space-misogynes de facture OK-ouais-pas-ouf, puis Wale intervient, ruine immédiatement l’ambiance, vous ressentez un manque, invisible d’abord puis de plus en plus prégnant, jusqu’à ce Trey Songz se charge de niquer ce qu’il reste de bonne humeur et que vous suppliiez une force, un Dieu, de pouvoir revenir dans le temps pour réécouter Juicy faire des métaphores sur le poulet frit. Sérieux, on devrait ériger des statues à la gloire de ce mec.

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KELLY SLAUGHTER

Certes il y a peut-être trop de choses dans cet album, mais ça ne suffit pas à invalider l’ensemble – c’est comme dire qu’il y a trop d’ingrédients dans la paëlla ou dans la soupe mulligatawny. Et puis Jackson a quand même un sacré toupet de faire poireauter ses petits fans electro aussi longtemps pour finalement sortir un truc de pop psychédélique monumentale, plus ou moins nourrie au son Ed Banger – quelle inconséquence ! Bref, après avoir été une sorte de créature mélancolique de l’espace, sa musique est devenue avec l’âge une sorte de grosse folle hyper distrayante qui paie tous les jours sa tournée générale à des inconnus et prépare un scénario pour HBO sur un monde parallèle où l’acid-house aurait été inventée à San Diego. JACKSON BOLLOCKS

DELOREAN
Apar
True Panthers

En dépit de tout l’amour que je porte aux chœurs d’enfants et aux saxophones, cet album flirte beaucoup trop dangereusement avec la frontière qui sépare la bonne musique de la dream-pop des films de Sofia Coppola pour être apprécié sereinement. Au final, il pourrait parfaitement servir de musique d’illustration pour un spot qui prônerait les vertus de l’Europe parce qu’il évoque aussi bien les doux matins de la Communauté autonome basque que la période de gloire des Corrs, ces violonistes irlandais beaucoup trop attachés au folklore celtique et qui ont arrêté la musique pour fonder une famille. DON SCREENSHOT

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FOREST SWORDS
Engraving
Tri-Angle

Pourtant dissimulé derrière une apparence un peu froide et un attrait singulier pour la mythologie scandinave, Matthew Barnes a sorti un album où s’entremêlent des notes chinoises, des flûtes espiègles et des sons tribaux. C’est de loin le truc le plus citoyen du monde qu’il m’ait été donné d’écouter depuis les chansons caritatives d’USA for Africa, et faudrait vraiment être le dernier des enfoirés pour foutre un barf à Lionel Richie.

LJOSS WHEDON

HOAX

S/T

Self Released

CHOKEBORE

Anything Near Water

Vicious Circle

Si ça se trouve, au moment où vous lirez ça, l’Occident aura déclaré la guerre à la Syrie, les tensions Est-Ouest auront escaladé, la Russie sera rentrée dans le conflit et la troisième guerre mondiale aura éclaté. Si ça pète pas, tant mieux pour vous, mais une chose est sûre, si ça pète, les mutants hommes rats du désert qui vivront dans un monde dévasté par l’hiver nucléaire considéreront à raison cet album comme la plus haute forme d’expression que la culture humaine ait jamais produite au XXIe siècle. ARISTIDE DÉVELOPPEMENT

Il est des moments dans la vie d’un homme où il faut faire des choix. Est-ce facile ? Certainement pas. Est-ce nécessaire ? Indéniablement. C’est un choix difficile, certes, mais audacieux, que j’ai fait récemment. Je sais que certains d’entre vous ne le comprennent pas. On s’interroge, on discute – c’est normal. Mais je suis aussi convaincu que vous saurez respecter cette décision qui, en fin de compte, n’appartient qu’à moi. Je mentirais si je disais que la réflexion ne m’a pas privé de quelques heures de sommeil, que je suis sûr que c’est la bonne, mais enfin, ne dit-on pas que c’est dans l’action que l’homme trouve son salut ? Après mûre réflexion et après avoir consulté mes proches – cela a toujours été, et restera, ma méthode –, c’est la conscience tranquille que j’appose un smiley sympa à la réédition de ce deuxième album de Chokebore, sans doute les citoyens les plus tristes de l’archipel d’Hawaï. GEORGE W. BROUSSE

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THE FLEX

Scum on the Run

Milk Run

THE ICARIUS LINE

Slave Vows

Agitated

L’autre jour, je parlais avec l’activateur digital breton du bureau, et il m’a révélé le salaire moyen d’un blogueur mode, ce à quoi je me suis empressé de répondre : « PUTAIN, SÉRIEUX ?! » En prenant connaissance de l’insolente opulence dans laquelle vivent ces personnes dont le seul fait d’armes est d’avoir passé un diplôme option fils de pute, je me retrouvai vite submergé par l’envie de faire aussi partie de cette communauté qui coule des jours heureux sur Internet. Heureusement, ce 7’’ qui traînait dans le folder « ajouts récents » de ma bibliothèque iTunes m’a rappelé qu’être moche, con et pauvre valait mieux qu’avoir un pénis aussi doux qu’une pub Soupline.

JOHN & SARAH CONNARD

Trop la honte, ce truc. Comment on peut encore écouter ce gros rock balourd qui finira soit en musique d’intro dans FIFA 2015, soit en bande son de publicité pour un parfum musqué ? La dernière fois que j’ai entendu un sous-Stooges aussi merdique, c’était en 2007 dans une soirée Rock’n’Folk à laquelle je m’étais rendu dans l’espoir secret de piner l’une des meufs des Plasticines. Ce qui vous donne un bon aperçu du niveau. THIN LIZZY McGUIRE

WHITE LIES

Big TV

Fiction Records

HOLOGRAMS

Forever

Stranded Rekords

Ouais, bon, toutes les chansons se ressemblent, mais vu qu’il y en a deux ou trois qui sont OK, ça va. Et puis j’ai l’impression que c’est le genre de musique qu’écoutent les rates de 20 ans qui s’habillent tout en noir, possèdent un T-shirt Joy Division acheté sur ASOS et entament des études littéraires pour finir vendeuse chez Opening Ceremony à la fin du semestre, donc faut pas non plus trop en vouloir à ces Anglais. Ces meufs sont bonnes.

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HAÏLÉ SYLLASIÉ, 1ER DU NOM

Quand j’ai joué Holograms dans iTunes, on m’a indiqué qu’il s’agissait d’un groupe de post-punk. La plupart des groupes de post-musique sont en fait des groupes de post-groupes et si j’accepte de catégoriser Holograms dans la case post-punk – ce qui ne me serait jamais venu à l’esprit –, j’aurais plutôt tendance à les classer dans la case post-Joy Division, post-Cure, voire post-Embrace. Étant monomaniaque, je peux écouter un album que j’adore assez de fois sans m’en lasser et de fait, ne jamais m’intéresser à ce qui est arrivé dans la catégorie « post » de l’album en question. Mais bon, je comprends que certaines personnes préfèrent écouter un nouveau « Warsaw » plutôt que, comme moi, jouer le vrai pour la 1273e fois ces trois dernières années, selon les rapports de mon profil Last Fm.

AL BAVARD

KING KRULE
6 Feet Beneath the Moon
XL

OK, vais-je succomber à la nouvelle sensation britannique de 19 ans qui concentre précisément tout ce que j’aime dans l’Angleterre éternelle vue par le prisme déformant de ma culture française ? Tout à fait ! La musique est plutôt bien – il a essayé d’agréger tout Internet avec une prévalence des mots-clés « soul boy » et « ciel gris » – mais c’est toute son histoire de prolétaire à fleur de peau en costume à la fois ample et parfaitement coupé et de Clarks Wallabees avec lesquelles il se bat les jours de match de foot qui m’émeut particulièrement. Je suis sûr qu’il porte des doudounes Columbia en hiver et qu’il crache à chaque déception. J’ai envie de lui parler de ses hypothétiques futures vacances à Brighton, de lui dire que tout finira par s’arranger avec son père autoritaire, et qu’il pourra toujours trouver une épaule sur laquelle se reposer – la mienne. UN ADMIRATEUR SECRET

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SUPERCHUNK

I Hate Music

Merge

Vous vous souvenez de Superchunk ? C’est ce groupe que vous n’avez jamais écouté mais que vos meilleurs potes adoraient. Aujourd’hui, il est temps de vous l’avouer : même ces meilleurs potes n’avaient jamais écouté Superchunk. Superchunk est une légende urbaine, et comme toute légende urbaine – Sonic Youth, les Melvins, Dinosaur Jr. – ils continuent de nous hanter à raison d’un disque tous les ans. Celui-ci est pas mal, comme du Guided by Voices mauvaise période, et brasse (à la manière d’un yaourt brassé) plein de sentiments et de valeurs qui n’ont plus cours aujourd’hui, parmi lesquelles l’honnêteté et la constance. C’est comme si le XXe siècle venait sonner à votre porte pour vous proposer de mater Stand by Me en partageant une pizza. C’est une musique qui vous veut du bien. FRIEDRICH SNITCH

JACUZZI BOYS

S/T

Hardly Art

J’ai loupé un truc je crois, mais jusqu’à aujourd’hui, je pensais que les Jacuzzi Boys faisaient toujours cette espèce de garage-pop moite où ils parlent de crocodiles magiques et de bayous couleur mauve, sous-genre de sous-genre psychédélique qui, je dois le reconnaître, plaisait à mon moi âgé alors de 23 ans. Le truc relou, c’est qu’ils ont vieilli autant que moi et qu’ils ont aujourd’hui l’air de se faire chier autant que moi. En conséquence, ils ont choisi d’essayer un nouveau truc, un genre de classic rock pour mecs qui ne sont pas foncièrement contre les Arctic Monkeys, et que ça sonne comme un appel au secours désespéré passé depuis les limbes de l’âge adulte ; appel qui, en substance, dit : « Nous préférons désormais lire des livres que nous bourrer la gueule [smiley triste]. » JIMMY MORE HELL

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OKKERVILLE RIVER

The River Gymnasium

ATO

La Fête à la Maison. La Vie à Cinq. Angela 15 ans. Friends. Dawson. Freaks & Geeks. Malcolm. That 70’s Show. Sex and the City. Scrubs. Big Bang Theory. How I Met your Mother. Mon Oncle Charlie. Sérieux, ça doit être hyper chiant d’être américain. LISZTOMANIA

BOB DYLAN

Another Self Portrait : The Bootleg Series Volume 10

Columbia

À une époque où j’écoutais les Doors, j’adorais l’album Soft Parade et à ma grande surprise, j’ai découvert que c’était le disque « mal aimé » du groupe – ce disque que tous les groupes comptent dans leur discographie et qui est effectivement chiant, mais moins que ce que leur réputation laisse entendre. De la même manière que Showgirls de Verhoeven est apparu aux yeux des cons comme le chef-d’œuvre qu’il était après avoir été défendu par Jacques Rivette, aujourd’hui Soft Parade fait un peu plus l’unanimité que l’année de sa sortie. J’aurais pu défendre de la même façon Self Portrait, l’album « mal aimé » de Bob Dylan, si j’avais un jour écouté Bob Dylan. Le problème, c’est que je serais prêt à me couper une burne si ce fait pouvait effacer le nom de Dylan de l’histoire de la musique. LIKE A VIRGILE

MGMT

S/T

Columbia

Après plusieurs centaines de critiques d’album dans les pages de ce magazine et dans d’autres revues à grand tirage de la presse francophone, j’ai enfin mis au point une méthode en deux temps permettant de booster mon efficacité dans la rédaction de celles-ci et donc, de maximiser mes profits. Selon cette méthode, les ingrédients d’une chronique d’album dite « réussie » dans VICE Magazine tient à plusieurs éléments : 1 – un ton volontairement « outrancier », 2 – de l’humour 3 – des références que vous, lecteurs, n’êtes pas en mesure de comprendre, et 4 – un avis subjectif sur l’album. 1, 2 et 3 – À l’image du concombre et des romans d’Ernest Hemingway, cet album m’est d’abord paru sans intérêt.
4 – Mais en fait, je l’ai réécouté plusieurs fois et maintenant, j’aime bien, surtout la sept. DOMINIQUE POPCAAN

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THE PIXIES
EP1
Self-Published

Quand

MBV

, le nouvel album de My Bloody Valentine, est sorti cette année, je n’y ai d’abord jeté qu’une oreille discrète. Comme quelques potes, je me suis dit que ça n’en valait pas la peine. Et ce que j’avais entendu d’une oreille ne m’avait pas convaincu. Il a fallu que j’entende les nouveaux morceaux joués en concert pour réaliser que

MBV

était presque aussi bon que

Loveless

. Je continue d’écouter ce nouvel album avec une émotion renouvelée, m’en voulant de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Je n’ai jamais aimé les Pixies comme j’ai aimé My Bloody Valentine mais comme c’est ma meuf qui m’a fait découvrir ces deux groupes – et les Beatles – à une époque où je n’écoutais que Merzbow, je les assimile à tort. Je me suis donc dit qu’un nouvel album des Pixies pouvait potentiellement être OK. Faute. Alors que Kevin Shields continue de toucher au Céleste, Frank Black se rend compte que plus personne ne rit à ses blagues depuis 1996.

SUCK-A-DICK-NO-HOMO

NINE INCH NAILS

Hesitation Marks

Columbia

Grandir est un concept moins nébuleux que certains ne le laissent croire, puisqu’il se résume à abandonner les activités qui faisaient tout l’intérêt des années lycée, c’est-à-dire écrire des dissertations sur le lyrisme, avoir un avis sur des questions sociales et faire des poussées d’Archimède. Alors sérieux, après un hiatus de cinq ans et un Oscar, on est en droit de penser que Trent Reznor aurait au moins pu faire l’effort de lâcher ce que les terminologues musicaux appellent le « rock indus ». Pour tout vous avouer, si un groupe de mes années Quiksilver devait faire son comeback avec un nouvel album, je préférerais largement revoir les poilus arméniens de System Of A Down et écrire « Fuck the System » au Tipp-Ex sur ma trousse. SEUM 41

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JEF BARBARA

Soft on the Touch

Tricatel

Écouter l’intégrale d’Anoushka Shankar, lire un quotidien en descendant une grande bouteille de Moretti (celle de 66 centilitres), traîner sur France Diplomatie le site du ministère des Affaires étrangères, interviewer par téléphone un mec bourré persuadé d’être drôle, recharger mon portable, filer dix euros à un sans domicile fixe, critiquer les végétariens, télécharger des séries Adult Swim, ne pas vomir un lendemain de soirée, me brosser les dents sans dentifrice, répondre à des offres d’emploi et suivre la progression de l’équipe de France à l’Eurobasket, voici plusieurs exemples de choses que je préfère faire plutôt que d’entendre une seconde de plus une seule note sortie du cornibard gondolé de Jef Barbara – j’ai eu l’impression de me faire violer par un film érotique d’RTL9. ALAIN ROBE-GILET

WILLIS EARL BEAL

Nobody Knows

HXC Recording

« Très soul » –

Les Inrocks

. « Sa présence l’éloigne » –

Standards and more.

« A mishmash of tropes » –

Pitchfork

. « Un disque riche et protéiforme » –

FIP Radio

. « Beal a été contacté par plus de 100 membres du public » –

France Inter

. « Bombe à retardement » –

Goûte mes disques

. « Negro » –

Gonzaï

. « Un (dés)habillage musical mesuré » –

Let it sound

. « De toute beauté » –

RocknFool.

« Un bon disque » –

VICE

. « Les morceaux de Willis Earl Beal sont disponibles » –

iTunes

. « Imprévisible et espiègle » –

abconcerts.be

. « Intense, hypnotique, sombre, soul, blues alternatif » –

bertrandmusics.

« Willis Earl Beal est de ceux qu’on ne peut pas amadouer » –

La Blogothèque

.

ALFRED METRAUX BOULOT DODO