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L’Île grecque où les gens ont oublié de mourir

L'île d'Ikaria compte un nombre étonnamment élevé de centenaires et une personne sur trois atteindrait les 90 ans en parfaite santé.

Il y a quelques années, un ami m'a parlé d'une île grecque où la population vivait plus longtemps que la plupart des gens sur cette planète. Comme l'a rapporté un local au New York Times, les habitants d'Ikaria semblent avoir « oublié de mourir ». L'île compte en effet un nombre étonnamment élevé de centenaires et une personne sur trois atteindrait les 90 ans en parfaite santé.

Mon ami et moi avons pris le bateau pour nous rendre sur l'île. Dès que nous sommes arrivés, nous avons demandé à quelques vieilles dames de nous révéler le secret de leur longévité. « Ne vous inquiétez pas trop, buvez du vin rouge et mangez du miel », nous ont-elles conseillés. Ce que j'ai fait. J'ai campé dans la nature et nagé dans des eaux magnifiques. Je suis allé dans des festivals dans les villages et j'ai bu de grandes quantités de vin rouge. J'ai dansé sur du reggae au clair de Lune avec les Ikariens – et je suis entièrement convaincu que n'importe qui pourrait faire de même à 90 ans.

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Ikariamag.gr, le site web de l'île, recueille des photos des habitants d'Ikaria à travers les années. Christos Malachias possède des archives impressionnantes de photos de famille datant d'il y a plus de 60 ans. Il m'a laissé les parcourir. On peut y voir ses proches profiter d'un mode de vie qui leur a semble-t-il permis de vivre aussi longtemps.

Un festival dans le village de Panagia à la mi-août, 1968.

Un camion qui part en direction d’un festival célébrant l’Assomption de Marie dans le village de Lagada en 1968.

Entre 1938 et 1954, de nombreux exilés gauchistes ont été envoyés à Ikaria, où ils ont été accueillis par les habitants dans des villages comme Raches, Gyaliskari, Armenistis et Nas.

Des élèves de l’école secondaire d’Ikaria qui transportent des pierres pour le stade de football à Agios Kirikos, dans les années 1950.

Zacharogiannos et son taxi à Agios Kirikos en 1953.

« Zefkin » est le terme ikarian pour désigner le fait de faire la fête jusqu’au petit matin.

Tout le monde cuisine avant la fête de la Vierge Marie à Akamatra.

Promenade en bateau à Armenistis en 1946.

Dans les années 1960, l’île attirait beaucoup de jeunes qui venaient camper pendant plusieurs mois.

Lors d’une fête à Ikaria, on chante, on danse, on boit et on mange de la chèvre bouillie ou rôtie.

Un ferry quittant Ikaria au port de Karkinagri dans les années 1980.

Soirée alcoolisée à Agios Kirikos en 1960.