L'art vaginal et le paradoxe de la censure au Japon

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Culture

L'art vaginal et le paradoxe de la censure au Japon

L'artiste japonaise Rokudenashiko a construit un kayak en forme de vagin, avant de se retrouver menacée de prison pour obscénité.

Récemment, l'artiste japonaise Megumi Igarashi alias Rokudenashiko (bonne à rien ou mauvaise fille en japonais) s'est fait arrêter pour obscénité après avoir construit un kayak en forme de vulve et distribué les données permettant d'imprimer un modèle 3D de son vagin.

Libérée peu après, avant de se retrouver de nouveau en garde à vue pour avoir publié un manga relatant sa première arrestation, son procès a lieu actuellement. Si elle est reconnue coupable, Rokudenashiko pourrait passer deux ans en prison et avoir à payer une amende de 20 000 dollars.

Broadly s'est rendu chez elle, à Tokyo, afin d'en savoir plus sur son art et ses motivations et d'enquêter sur les paradoxes de la censure au Japon.