L'Iditarod, la course de chiens de traîneaux la plus renommée d'Alaska
Photo by Travis Gillett

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L'Iditarod, la course de chiens de traîneaux la plus renommée d'Alaska

L'Iditarod, aussi appelée la « Dernière grande course sur Terre », témoigne parfaitement de la culture de l'Alaska. Voici les mushers et les chiens surentraînés qui ont participé à la course de cette année.

On peut faire du sport avec des chiens, et pour ça il n'y a rien de mieux que l'Iditarod, la course reine de chiens de traineaux qui se déroule tous les ans en Alaska au début du mois de mars.

Cette année, l'Iditarod a connu un regain de popularité : depuis une dizaine d'années, il n'y avait jamais eu autant de mushers à participer à cette course. Ils étaient ainsi 83 au départ d'Anchorage le 6 mars dernier et 71 ont fini la course un peu plus d'une semaine plus tard. C'est Dallas Seavey qui a une nouvelle fois remporté la course le 14 mars, un peu avant minuit. Il a ainsi gagné quatre des cinq dernières éditions de l'Iditarod. Il a terminé avec 45 minutes d'avance sur le deuxième musher, son père Mitch qui a, lui, gagné la course en 2004 et 2013.

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Ces dernières années, la course a un peu perdu de sa superbe à cause d'hivers moins froids et d'une neige plus fine. Et, même si, cette année encore, l'hiver en Alaska a été plus chaud que les années précédentes, les conditions neigeuses étaient tolérables : les mushers n'ont pas eu à traverser de trop longues étendues de sol stérile. Pour le faux départ à Anchorage (la course commence en réalité quelque jours plus tard à Willow), les organisateurs ont tout de même dû amener 230 000 m³ de neige pour recouvrir les rues de la ville.

Travis Gillett, photographe pour la marque de vêtements Filson, a suivi les mushers à leur départ à Willow et en fin de course, du côté de Nome.

« L'Iditarod est une course longue, ardue, impressionnante, chaotique, bucolique et ahurissante, explique Gillett. Les gens qui choisissent d'y participer possèdent une hardiesse comme j'en ai rarement vue : ils racontent des blagues tout en recollant leurs ongles avec de la glue, combattant le froid qui veut les briser. C'est la même hardiesse qu'on peut retrouver dans les paysages sauvages de l'Alaska rural. »

Vous pouvez suivre Gillett sur Instagram @travisgellett.

Les chiens se préparent pour la course sur la ligne de départ à Willow. Même si de la neige fraîche est tombée quelques jours avant le départ, les premiers jours de la course furent marqués par un temps plutôt chaud.

Le musher Elliot Anderson traverse la glace de la mer de Béring en se dirigeant vers le checkpoint de White Mountain.

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Elliot Anderson dans son chenil de Houston en Alaska. Anderson finira à la 62e place ; c'était sa deuxième participation.

Le chien d'Anderson, Koyuk, en référence à un checkpoint de l'Iditarod, dans son chenil. Beaucoup de mushers utilisent des huskies. Les qualités principales d'un chien de traîneau sont son agilité et son endurance.

Stormin' Norman, autre chien d'Anderson, quelques jours avant le début de la course.

Roger Thompson dans son magasin de réparation de canons à neige à Nome.

Lance Mackey, quatre fois vainqueur de l'Iditarod, au départ de la course à Willow. Mackey n'a pas participé à la course cette année pour des raisons médicales.

Deux chiens de l'attelage de Kristin Bacon se reposent au checkpoint d'Unalakleet, un village de 882 habitants connu comme la porte d'entrée vers la section de la mer de Béring du trail.

Billy Snodgrass au départ de l'Iditarod. Il s'est retiré de la course cette année.

Tom Ellana est le propriétaire de Safety Roadhouse à Nuuk, le dernier checkpoint de l'Iditarod avant l'arrivée à Nome. Le Safety Roadhouse est aussi un bar, ouvert seulement pendant l'Iditarod et un mois durant l'été.

Le musher Martin Buser fait coucou à l'appareil alors que son attelage arrive au Safety checkpoint, le dernier point de passage de la course.