Jules de Balincourt, Canyon Kids, 2016. All images courtey of Victoria Miro Gallery
Jules de Balincourta fait son entrée dans le monde de l’art avec une œuvre gentiment intitulée « BUSH SUCKS » suivie de peu par une autre « UNITED WE STOOD ». Mais le peintre franco-américain a depuis laissé de côté les slogans-choc et sa dernière exposition montre une critique des États-Unis plus subtile. Il se penche sur la ville mythique dans laquelle il a grandi : Los Angeles.Né en France, de Balincourt a passé la plus grande partie de son enfance en Californie. S’il est plutôt East Coast pour avoir pas mal bossé à New York, les tableaux de Stumbling Pioneers, qui sont l’objet d’une exposition à la Victoria Miro Gallery de Londres, ont été réalisés dans sa contrée natale, où il est retourné après 20 ans d’absence. En dehors de quelques peintures — une ville émergeant d’un paysage désertique, une piscine entourée de palmiers — la plupart des œuvres ne sont pas explicitement estampillées « L.A. ». « Los Angeles est, depuis les premiers pionniers, le réceptacle sans fond des rêves de l’Ouest américain », lit-on dans le communiqué de presse de l’exposition. Los Angeles est un lieu où les fantasmes cohabitent avec la réalité, et les peintures de de Balincourt l’évoquent à leur manière.Les scènes illustrées sont toutes issues de l’imagination du peintre franco-américain. Sa méthode de travail est « une danse très intuitive dans l’ombre des pinceaux et des pigments », dit-il. « Donc, d’une certaine manière, ça parle de cet état d’esprit qui m’habite quand j’abandonne une approche hautement primitive, à la recherche d’une inspiration ou d’un but. »Les Stumbling Pionners de Jules de Balincourt sont exposés à la Victoria Miro Gallery, à Londres, du 14 avril au 14 mai 2016. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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